Le Jeudi 14 Novembre au Hot Club de LYon
Nous étions une trentaine tant les conditions météo étaient mauvaises
ce soir-là. En effet il neigeait depuis la fin de l'après-midi et le
nombre des amateurs de jazz du jeudi soir avait fondu.
Mais Pierre de Bethmann était fidèle au poste, accompagné de Sylvain
Romano à la contrebasse et de Tony Rabeson à la batterie.
Deux sets, une
set liste éclectique allant de Thelonious Monk à John Scofield, de Sam
Rivers à Schumann (rime avec De Bethmann).
Une improvisation brillante,
un swing incontestable,une batterie qui claque, un clavier pris de
folie, une contrebasse profonde.
Bref ! de quoi oublier l'hiver et les éléments (pluie, neige et
vent).Et toujours cette simplicité qui fait honneur au maître, cette
image de musiciens qui se font plaisir et qui nous font plaisir, qui se
sentent honorés de jouer dans un lieu historique du jazz,le Hot Club de
Lyon.
Nous sommes partis avant la jam cession, sur un morceau lent et
mélodieux, sur un solo de piano qui ravissait nos oreilles pour garder
de cette soirée un souvenir inoubliable.
Mais avec cette question:
comment un petit club associatif et non parisien parvient-il à retomber
financièrement sur ses pattes quand une telle affiche ne mobilise pas
plus d'auditeurs ? Quel dommage !
François Jazzbôf
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