Le festival Lumière donne la possibilité aux mélomanes que nous sommes
de faire des expériences passionnantes.
Lundi soir,en allant voir "Les
prédateurs"de Tony Scott, je savais que j'allais revoir Bowie dans toute
sa splendeur et je n'ai pas été déçu.Il est tel qu'en 1983, l'époque de
"China girl", avec son costume crème et sa classe folle. Mais ce que
j'ignorais, c'est que ce film le fait vieillir prématurément. Comment ne
pas être ému en le voyant se rider peu à peu dans une salle d'attente
de consultation hospitalière ? Le jeune homme flamboyant devient
vieillard sous l'effet d'une maladie incurable et rentre chez lui cacher
son corps flétri.
David a-t-il revu cette scène dans les mois qui
précédèrent son décès ? S'en est-il inspiré pour écrire "Lazarus"?
Autre émotion:réécouter au début du film le morceau de Bauhaus "Bela
Lugosi's Dead". Et je ne parle pas du trouble que procure la scène
torride entre Susan Sarandon et Catherine Deneuve ...
Dans un autre domaine,l'un des derniers films de Marcel Carné "Les
assassins de l'ordre" (1971) nous rappelle que Jacques Brel, outre ses
talents d'auteur-compositeur-interprète de chansons sublimes, était un
excellent acteur. Bowie, Brel, y'a pas que dans le port d'Amsterdam que
des marins (et d'autres ,mélomanes ou cinéphiles) pleurent.
Jzbx+
Les prédateurs de Tony Scott
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