Le vendredi 19 juin au Peristyle
Pendant 3 soirs le cœur de Lyon bat aux rythmes latinos au péristyle.
Nul besoin d'un bataillon de cuivres ni d'une armée de percussionnistes; juste deux musiciens, un au piano Léonardo Montana et Jaime Salazar aux percussions et au chant..
Et nous voilà partis pour un voyage au grès des chansons venues de toutes l'Amérique du sud.
Des chansons populaires et urbaines nous dit Jaime Salazar, dont les harmonisations ont été pensées pour mettre en valeur les textes.
Des texte populaires et des poèmes aussi comme " Responde tu" écris par le poète cubain Nicolás Guillén.
Mais de la poésie au cœur de la ville quand ça pétarade encore et bavarde pas mal tout autour c'est un vrai exercice de force; comme une fleur qui pousserait sur le bitume.
Heureusement Jaime Salazar a une voix puissante; quand il pousse un peu on sent qu'il en a encore sous le pied, et quand il se veut plus intimiste il rentre dans sa bulle, complètement concentré, et rien ne peut plus l'atteindre ...enfin semble t'il.
Professeur au conservatoire de Chalon-sur-Saône Jaime Salazar se consacre depuis des années aux musiques traditionnelles latino-américaines il retrouve pour ce projet créé pour l'occasion le pianiste brésilien Léonardo Montana.
Le duo fonctionne bien, Leonardo au piano ne se contente pas d'accompagner "le chanteur" quand il se lance dans des vagabondages improvisés on en redemande.
J'ai retenu parmi le répertoire le très beau "Alfonsina y el mar" chanson d'origine Argentine ( à moins qu'elle ne soit Chilienne il y a eu discussion sur le sujet), chanson que Avishai Cohen magnifie sur scène seul à la contre-basse.
Beaucoup de poésie donc dans ce monde de brut;
finalement peut être aurait il fallu un bataillon de cuivres et une armée de percussionnistes pour imposer cette beauté latine au cœur de Lyon.
JaZZmarc
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