Avishai Cohen, s'est imposé comme un artiste majeur du monde du jazz en quelques années, il se remet, encore une fois en question, avec ce nouveau projet "Almah" et vient à nouveau brouiller les cartes.
Ce contrebassiste passionné embarque avec lui des racines orientales qui s'imposent à lui dans chaque projet.
Après avoir magnifiquement exploré le trio jazz ( Piano, Contrebasse, batterie) notamment avec l’incontournable "Gently disturbed", il s'est ensuite produit sur scène avec un groupe très "musiques traditionnelles" avec des instruments du monde arabe et une chanteuse; il a enregistré alors des albums très réussis comme " Aurora" ou "Seven Seas".
Et le voilà qui se présente pour se projet avec un quatuor à corde, et encore un fois il nous bluffe complètement. Sa marque y reste intacte mais la forme est complètement nouvelle.
Le mariage semble naturelle tant il est agréable, les élans jazz percutants communiquent avec les nappes de violoncelle et inversement.
Alain Manoukian, dans une chronique à la radio, évoquait à propos de cet album, l'analogie à une pyramide: En bas les différents styles musicaux restent très dissemblables, et plus on monte en qualité et plus ils se ressemblent.
Bien que cette illustration soit sympathique pour ma part je n'y crois pas beaucoup.
Seul le jazz, musique vivante, se nourrit des autres univers musicaux. Le jazz est universel, il s'inscrit à tous les temps et dans tous les espaces. Le jazz n'a pas peur d'intégrer des influences multiples, il reste cependant lui même et changeant tout à la fois.
Le jazz est un terrain de jeu extraordinaire pour les vrais artistes comme Avishai Cohen
JaZZmarc
Song for my brother ( putain que c'est beau)
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