Le dimanche 31 Mars à l'institut Lumière.
C'est toujours aussi sympa de participer au "Quai du polar", on a l'impression d'être plus intelligent après avoir écouté de grands écrivains comme Henning Mankel ( Suède) ou Donna Leon ( Italie).
Mais cette année le coup de foudre est venu du cinema, Bernard Werber ( Francia, yes!) avait choisi de présenter à l'institut lumière le film de Christopher Nolan "Memento" sorti en 2000. Bonne pioche.
J'avais déjà aimé " Le prestige" et adoré "Inception", et je ferais l'impasse pour les "Batman"de grosses machineries qui financent ses vrais rêves éveillés.
Memento est un énorme puzzle comme je les aime, où le réalisateur nous prend par la main et nous entraine on ne sait où, dans son monde à lui en tout cas. Sommes nous dans un polar ? dans un cauchemar ? dans un drame psychologique ?
Un homme veut venger sa femme qui a été violée et tuée, mais il a un handicap il a perdu sa mémoire immédiate. Toutes les 10 minutes c'est comme s'il se réveillait.
L'histoire est épatante mais la grande force du film vient du montage, une succession de séquences tantôt en couleur tantôt en noir et blanc dans une chronologie à rebours: on connait la fin et peut être qu'au bout du film on la comprendra.
Je dis peut être car comme après "Inception" il y a matière à interprétation et à réflexion. Alors j'ai qu'une envie, c'est de le revoir après avoir écouté et lu les commentaires des uns et des autres.
La bande son est discrète comme un souffle qu'on retient, et à la fin c'est David Bowie qui nous fait un petit coucou des famille avec "Something in the airby" et on a pas envie de partir.
Souviens toi : Memento
JaZZmarcPolar
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