lundi 5 novembre 2012

Dionysos du bon Rock français au transbo !

Le Vendredi 2 novembre au Transbordeur

Quand il était petit, Mathias Malzieu était un Jedi, tellement nerveux que lorsqu’il pleuvait souvent il s’électrocutait. Maintenant qu’il est grand , il est toujours aussi nerveux et la foudre que Zeus transmis à son fils Dionysos (mon Dieu préféré) anime toujours ce groupe français aux prestations scéniques assez redoutables. Après avoir écumé les grands festivals* cet été (Francos, Nuits de Fourvières, Musilac…) les Dionysos font la tournée des petites salles jusqu’à la fin de l’année. Ils étaient donc au Transbo (quelle bonne salle !) ce 2 Novembre.

Quand je suis rentré dans l’enceinte mon premier regard s’est porté vers les balustrades, balcons ou rideaux  vers lesquels Mathias allait bien pouvoir grimper, pas trouvé ! (réponse sur la vidéo)

Bon j’avais écouté le dernier Album (Bird’N roll), plutôt moyen à mon goût, mais je dois reconnaître que le spectacle, car cela en est un,  fût fantastique (dans tous les sens du terme). Le groupe s’installe sous la marche impériale de Stars Wars,  puis Mathias apparaît avec une tête d’oiseau pour danser son Rock’n Bird endiablé. Le show peut démarrer, tout est bien huilé, les musiciens sont à fond, ils sont ici sur leur terre (Papa Malzieu est dans la salle, ovation…) et se donnent à leur public. Ca fonctionne, les filles montent danser sur la scène, Mathias plonge et replonge évidemment dans les vagues de bras dressés qui le réclament. He feels toujours like John Mc Enroe (and his tennis bag smells like a gun smoke) quand il joue au tennis avec un ukulélé. J’ai bien aimé le son et particulièrement les lumières très travaillées dont on ne parle pas souvent, d’une qualité technique plutôt rare et sans lesquelles le spectacle aurait beaucoup moins d’intensité. J’ai bien aimé Babeth la dernière arrivée du groupe, une petite touche féminine plein de grâce au milieu de ces drôles d’oiseaux, elle danse, chante, joue du violon et souri. J’ai bien aimé le final, les 6 acolytes se tenant par la taille nous saluent longuement, le temps d’une très belle chanson des Kills (The last goodbye)  comme un générique de fin. Beau et émouvant. C’était presque fini, car Mathias ramasse un harmonica et fait encore le pitre tout seul histoire de griller les dernières calories qui lui restent encore.

Mike Ponton (Miki Biky): guitare orange énergique et cravate rouge, Stephano Bertholio : guitare-perceuse, scie musicale..., Eric Serra : batterie formule 1, Guillaume Garidel : ours-bassiste et contrebassiste sous-marin, Elisabet Maistre Babet : chœur, danse, violon et Mathias Malzieu le plus mauvais cascadeur du monde et de la galaxie…


The Kills The last Goodbye



Rock’n roll can never die.

JC JazzBof

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