Le Mardi 23 octobre au théâtre de Vienne
Autre vision du Jazz, par un autre grand batteur américain : Sangom Everett.
Installé en France depuis quelques années il a été le batteur du Golden Gate Quartet, et a collaboré lui aussi avec de grands noms parmi lesquels : Philip Catherine, Dizzy Gillespie, Liz Mc Comb, Dee Dee Bridgewater, Erik Truffaz ou encore Claude Nougaro.
Ce soir il est en quartet ou plutôt en trio plus un.
Le trio c'est celui qu'il compose avec ses vieux complices américains Kirk Lightsey au piano et Darryl Hall à la contrebasse. Ses trois là semblent s'entendre comme larrons en foire, ils sont hilares en se relançant sur les échanges ou en se félicitant après un chorus.
Kirk Lightsey, n'est plus une jeune pousse, il a collaboré, lui, avec Dexter Gordon et Chet Baker, ça impose le respect. Il semble complètement rompu aux échanges musicaux "spontanés"de la scène devenus chez lui des automatismes; un vieux de la vieille encore vert.
Le show est ainsi très démonstratif, peut être au dépend de la créativité, de la prise de risque et de la subtilité.
Le jeu de Samgom Everette et très percussif, l’Afrique et l’Amérique du sud sont parmi les ambiances qu'il privillégie.
Le quatrième protagoniste, le jeune saxophoniste de 26 ans Jon Boutellier apporte de la fraicheur à cet ensemble, ces interventions sont toujours à propos même si il donne l'impression de chercher sa place dans ce presque quartet . Il rit beaucoup moins d'ailleurs.
Au répertoire des standards parmi lesquels "In your own sweet"de Dave Brubeck ou "Good bye M.Evans" de Phil Woods.
Festival ou pas, ce beau théâtre à l'italienne de Vienne en aura encore entendu du bon Jazz à l'américaine.
Que c'est loin juillet 2013!
JaZZmarc
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