Le 4 Août Roberto Negro trio au Peristyle
Aujourd'hui c'est Jazz moderne au Peristyle, content de revoir Roberto Négro trio, je redoutais cependant que ce genre de jazz soit plus difficile à apprécier ailleurs que dans un club où l'écoute est plus ...attentive.
Ça commence doucement, quelques notes qui semblent incohérentes,...ça ne va pas marcher... , et puis ça prend, tout s'organise, la rythmique se fait plus présente et puis quoi: c'est bon.
Ce groupe nous bluffe, il nous désoriente pour mieux nous captiver un peu plus tard.
La complicité entre Roberto Negro au piano et Adrien Chennebault à la batterie semble particulièrement forte, ces deux là s'observent, se surveillent pour être complètement en osmose même au plus fort des moments d'improvisation les plus périlleux. A la basse Jérome Arrighi propose des effets originaux, cependant la sonorisation de son instrument n'est pas assez bonne pour nous permettre d'apprécier les subtilités de son jeu; c'est un point faible déjà observé lors d'autres concert au péristyle.
Roberto Negro lui est très spectaculaire lors de ses prestations,très souvent debout,il fait de grands gestes et pas mal de mimiques tant il est concentré dans son art.
Il est tout à son aise en ce lieu, on le sent tout a fait détendu. Avec beaucoup d'humour il s'adresse au public pour qu'il reste au prochain set ou qu'il achète son album le premier : "Downtown Sorry" .
C'est donc cet album qui constituera l'essentiel du répertoire du concert, des morceaux très originaux, aux bases mélodiques et aux rythmes divers notamment classique et rock.
Le groupe reprend aussi un morceau de Jeff Buckley " Grace" délicieusement méconnaissable.
La créativité dont fait preuve le trio Roberto Negro nous engage à le suivre de prêt à l'avenir, pour notre plus grand plaisir.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-alpes.com cette chronique et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire