J'étais très content de revoir Yaron Herman avec son nouveau trio à l'Amphi, le plus bel écrin de la région pour les pointures du jazz actuel, notre temple à nous quoi!
Nous avons, essentiellement, suivi le lapin blanc pendant les 2 sets,et plongé dans le pays merveilleux du dernier album de Yaron.
Quoi retenir de ce très beau concert, d'abord le superficiel:
Au premier morceau une note du piano se révèle ostensiblement fausse, Yaron s'en amuse au début, mais très vite il est inquiet pour la qualité de sa prestation , il en appelle à qui veut l'entendre, un docteur, Dieu, Sarkosy (quel idée?), c'est une des notes qu'il préfère dit il :un Fa#.Sur les morceaux suivants on le sent qui redoute l'approche de cette note. Dieu n'est pas intervenu sur ce coup, ni Sarko d'ailleurs mais un accordeur qui s'est fait applaudir à l'entracte (une gloire éphémère).Accessoire encore, l'attitude de Yaron Hermann avec son piano qui me fascine toujours, il semble désarticulé, il est souvent debout, la tête dans le ventre du piano, ou plié sous le piano si bien qu'on se demande s'il va bien pouvoir remonter.
Mais l'essentiel est ailleurs mais comment décrire ce qui tient plus de la magie, quelques notes (pas mal bleues), une osmose entre les musiciens, des compositions habitées,et ...ça y est je crois qu'on est arrivé : Alice! Alice!
JazzMarc
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