Samedi 30 octobre
Encore sous le choc après ce concert magnifique, nous avons consulté dès notre retour at home nos tablettes rock. Et constaté avec stupeur que le petit gars qui nous avait balancé la sauce à l'Amphithéâtre 3000, soutenu par une rythmique d'enfer,était né le 24 juin 1944, ce qui fait que ce 30 octobre 2010, il n'avait pas moins de ... 66 ans !
On comprend pourquoi le gouvernement britannique vient de repousser l'âge légal de la retraite à cette limite. Effectivement, jusqu'à 66 ans, le rockeur britannique garde toute sa créativité et toute son énergie. Et probablement plus tard encore ! ( Je ne suis pas sûr qu'il en soit de même pour le chaudronnier ou le chauffeur de taxi, mais baste ).
Et surtout, et c'est de cela que je veux me souvenir,Jeff Beck conserve cette finesse et cette sensibilité qui font qu'un morceau comme "Women in Ireland",
indicatif célébrissime du non moins célèbre film "Barry Lindon", devient sous les doigts du guitariste magicien "son" morceau, comme un diamant retaillé gagne une nouvelle jeunesse. Et que dire de la culture du bonhomme quand il nous envoie du Sly & the family Stone en rappel (remember Woodstock ): tous, alors, nous avions envie de monter plus haut !
François Jazzbôf & Florence Jazzmeuf
Du gros son Rock dans cette belle salle 3000, à l'acoustique irréprochable ce soir là. Jeff Beck me donne la sensation d'avoir fait la synthèse entre un son Rock progressif et une attitude jazz. Il met bien en valeur ses musiciens leur laisse des espaces. 2 d'entre eux nous ont fait grosse impression. A la basse RHONDA SMITH qui chante au passage et qui tantôt nous sort un slap funky d'enfer ou fait sonner sa contrebasse électrique magnifiquement. NARADA MICHAEL WALDEN à la batterie qui a un son rond comme le meilleurs du rock progressif, Bill Bruford ou Phil Collins.
Et Jeff qui s'approprie des standards Ultra connus comme "A day in a life " des Beatles comme si c'étaient ses bébés. C'est le patron quoi!
JeanMarock
Un autre point de vue intéressant pour les blueseux
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