J'avais déjà chroniqué sur jean Kapsa (pianiste) et son trio en 2008 lors de son premier passage au péristyle, je les ai revu avec plaisir cet été sur cette même scène. Jean participe à un autre projet en Quartet " FESTEN" et ils viennent de sortir un disque qui tourne en boucle depuis quelques jours dans ma voiture et sur mon ordi..ouais c'est bon.Je suis très sensible à ce jazz moderne qui flirt un peu avec le rock. J'aime particulièrement le morceau "hoping light" qui laisse bien la place à Damien Fleau au Sax et à Jean Kapsa au piano dans une progression délicieuse. Et pourquoi pas un E.S.T français.
Video "hoping light' ici
Voici quelques liens pour en savoir plus et les suivre :
Le site de Festen
Le site de Jean Kapsa
Et a vos agenda pour les infos de concerts sur Lyon:
Jean Kapsa le 14 Décembre 2010 à 21h00 : La Clef de Voute (Lyon) avec R. Cuoq, C. Clayette, A. Jambon, J. Regard.
Festen : 12 Février 2011 à 20h30 : Au Périscope
JaZZmarc
dimanche 21 novembre 2010
Youn Sun Nah : lumière dans l'hiver qui s'installe
C'est une artiste dont je voulais parler sur ce blog depuis son album "Voyage" en 2009 que je trouvais déjà très originale. Peut on parler de métissage ? je ne sais pas mais les origines de l'artiste: coréennes, font que son jazz est nourrit d'influences culturelles inhabituelles dans le Jazz Vocal. Son projet me fait penser par moment à celui de Aziza Zadeh Mustapha (qui nous manque)
Il semble que sur son dernier album "Same Girl" elle se lâche un peu plus et l'illustration en est cette reprise de Métallica...démonstrative!
Inutile de chercher une date de concert à Lyon elle vient de passer au Radiant le 12 octobre, et je m'en veux de ne pas m'être bougé pour y aller.
Extrait de l'album "Voyage"
JaZZmarc
Il semble que sur son dernier album "Same Girl" elle se lâche un peu plus et l'illustration en est cette reprise de Métallica...démonstrative!
Inutile de chercher une date de concert à Lyon elle vient de passer au Radiant le 12 octobre, et je m'en veux de ne pas m'être bougé pour y aller.
Extrait de l'album "Voyage"
JaZZmarc
samedi 13 novembre 2010
Billie's Blues: Rocky Moutain Blues-Droit au coeur
Une Lady répond à une Lady. Le blues de Billie Holiday ne nous traverse pas le coeur il le "broke in two".
"Oo-wee, moutain you're rocky all the way...but if I live and nothing happens, I'll reach the top some sunny day"
Rocky Moutain Blues
JC BluesBôf
dimanche 7 novembre 2010
Natalie Dessay:Délirio Amoroso- Droit au coeur
Une autre illustration de la phrase de Stendhal: "La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore"
Ce n'est pas du Jazz ni du rock ,
Délirio amoroso
ça me donne envie de "A night at the opéra" (Bon on se refait pas aussi vite)
JM
samedi 6 novembre 2010
Mario Stantchev au périscope
Le 5 novembre
Il est professeur au Conservatoire de Lyon où il a créé le département de jazz, et ce soir il y avait du monde au Périscope composé de nombre de ses élèves venus l'écouter. Beaucoup de jeunes donc et de moins jeunes, là c'était ses amis...et moi. Soirée sous le signe de la virtuosité et la décontraction. Les vrais artistes ne se prennent pas la tête.
Ce gars là a quand même un parcours étonnant,il quitte sa Bulgarie natale clandestinement dans les années 70 et... en 1981 il joue en première partie de Dizzie Gillespie à Jazz à Vienne. Sa bio
Revenons au concert, un premier set en solo au piano et un deuxième en trio avec Basse électrique et batterie.
Le répertoire: compositions personnelles et reprises, mélangeant du classique et du jazz. A l'intérieur d'un même morceau j'ai senti chez lui un plaisir gourmand à mélanger et brouiller les deux univers. Belle soirée de découverte.
JaZZmarc
Il est professeur au Conservatoire de Lyon où il a créé le département de jazz, et ce soir il y avait du monde au Périscope composé de nombre de ses élèves venus l'écouter. Beaucoup de jeunes donc et de moins jeunes, là c'était ses amis...et moi. Soirée sous le signe de la virtuosité et la décontraction. Les vrais artistes ne se prennent pas la tête.
Ce gars là a quand même un parcours étonnant,il quitte sa Bulgarie natale clandestinement dans les années 70 et... en 1981 il joue en première partie de Dizzie Gillespie à Jazz à Vienne. Sa bio
Revenons au concert, un premier set en solo au piano et un deuxième en trio avec Basse électrique et batterie.
Le répertoire: compositions personnelles et reprises, mélangeant du classique et du jazz. A l'intérieur d'un même morceau j'ai senti chez lui un plaisir gourmand à mélanger et brouiller les deux univers. Belle soirée de découverte.
JaZZmarc
lundi 1 novembre 2010
Jeff Beck : Le Guitar Héro à la Salle 3000
Samedi 30 octobre
Encore sous le choc après ce concert magnifique, nous avons consulté dès notre retour at home nos tablettes rock. Et constaté avec stupeur que le petit gars qui nous avait balancé la sauce à l'Amphithéâtre 3000, soutenu par une rythmique d'enfer,était né le 24 juin 1944, ce qui fait que ce 30 octobre 2010, il n'avait pas moins de ... 66 ans !
On comprend pourquoi le gouvernement britannique vient de repousser l'âge légal de la retraite à cette limite. Effectivement, jusqu'à 66 ans, le rockeur britannique garde toute sa créativité et toute son énergie. Et probablement plus tard encore ! ( Je ne suis pas sûr qu'il en soit de même pour le chaudronnier ou le chauffeur de taxi, mais baste ).
Et surtout, et c'est de cela que je veux me souvenir,Jeff Beck conserve cette finesse et cette sensibilité qui font qu'un morceau comme "Women in Ireland",
indicatif célébrissime du non moins célèbre film "Barry Lindon", devient sous les doigts du guitariste magicien "son" morceau, comme un diamant retaillé gagne une nouvelle jeunesse. Et que dire de la culture du bonhomme quand il nous envoie du Sly & the family Stone en rappel (remember Woodstock ): tous, alors, nous avions envie de monter plus haut !
François Jazzbôf & Florence Jazzmeuf
Du gros son Rock dans cette belle salle 3000, à l'acoustique irréprochable ce soir là. Jeff Beck me donne la sensation d'avoir fait la synthèse entre un son Rock progressif et une attitude jazz. Il met bien en valeur ses musiciens leur laisse des espaces. 2 d'entre eux nous ont fait grosse impression. A la basse RHONDA SMITH qui chante au passage et qui tantôt nous sort un slap funky d'enfer ou fait sonner sa contrebasse électrique magnifiquement. NARADA MICHAEL WALDEN à la batterie qui a un son rond comme le meilleurs du rock progressif, Bill Bruford ou Phil Collins.
Et Jeff qui s'approprie des standards Ultra connus comme "A day in a life " des Beatles comme si c'étaient ses bébés. C'est le patron quoi!
JeanMarock
Un autre point de vue intéressant pour les blueseux
Encore sous le choc après ce concert magnifique, nous avons consulté dès notre retour at home nos tablettes rock. Et constaté avec stupeur que le petit gars qui nous avait balancé la sauce à l'Amphithéâtre 3000, soutenu par une rythmique d'enfer,était né le 24 juin 1944, ce qui fait que ce 30 octobre 2010, il n'avait pas moins de ... 66 ans !
On comprend pourquoi le gouvernement britannique vient de repousser l'âge légal de la retraite à cette limite. Effectivement, jusqu'à 66 ans, le rockeur britannique garde toute sa créativité et toute son énergie. Et probablement plus tard encore ! ( Je ne suis pas sûr qu'il en soit de même pour le chaudronnier ou le chauffeur de taxi, mais baste ).
Et surtout, et c'est de cela que je veux me souvenir,Jeff Beck conserve cette finesse et cette sensibilité qui font qu'un morceau comme "Women in Ireland",
indicatif célébrissime du non moins célèbre film "Barry Lindon", devient sous les doigts du guitariste magicien "son" morceau, comme un diamant retaillé gagne une nouvelle jeunesse. Et que dire de la culture du bonhomme quand il nous envoie du Sly & the family Stone en rappel (remember Woodstock ): tous, alors, nous avions envie de monter plus haut !
François Jazzbôf & Florence Jazzmeuf
Du gros son Rock dans cette belle salle 3000, à l'acoustique irréprochable ce soir là. Jeff Beck me donne la sensation d'avoir fait la synthèse entre un son Rock progressif et une attitude jazz. Il met bien en valeur ses musiciens leur laisse des espaces. 2 d'entre eux nous ont fait grosse impression. A la basse RHONDA SMITH qui chante au passage et qui tantôt nous sort un slap funky d'enfer ou fait sonner sa contrebasse électrique magnifiquement. NARADA MICHAEL WALDEN à la batterie qui a un son rond comme le meilleurs du rock progressif, Bill Bruford ou Phil Collins.
Et Jeff qui s'approprie des standards Ultra connus comme "A day in a life " des Beatles comme si c'étaient ses bébés. C'est le patron quoi!
JeanMarock
Un autre point de vue intéressant pour les blueseux