Tout le monde connait ce moment-là : vous rentrez du boulot, épuisé
physiquement et psychologiquement. Si on vous faisait un
électro-encéphalogramme, il ne serait pas plus haut que la plaine germano-polonaise.
Vous ouvrez un can de bière d'abbaye, vous mettez un C.D. sur la platine et vous vous avachissez dans un fauteuil.
Et là ... survient le miracle. Le dernier Joshua Redman, accompagné
des fidèles Larry Grenadier (bass), Brian Blade (drums) et Brad Meldhau
(piano) qui assure aussi les arrangements.
En plus,un ensemble d'instruments à cordes sous la direction de Dan Coleman ( j'ignore qui c'est, mais il est bon).
Et vous écoutez "Lush Life" de Billy Strayhorn, l'alter-ego du Duke,
repris par cette formation de rêve (dream team).
Vous enchainez par
"Stop this train" de John Mayer et Pino Palladino.
Le piano est léger, la section rythmique juste palpable et le saxo de Joshua sonne comme une voix humaine.
Et soudain, vous êtes au Paradis, ou plutôt au Nirvana, celui de
Bouddha. Plus rien ne vous pèse.Votre esprit est serein. Joshua
enchaîne sur un Adagio de Bach. Dieu que c'est bon ! Au moment ou
j'écris ce texte, il est arrivé à "Let it be" de qui vous savez, et là
encore, c'est une fête,une symphonie, une re-création.
La félicité existe en ce bas-monde.
Je l'ai rencontrée.
François Jazzbôf
Et la bière c'est quelle marque ?...
RépondreSupprimerJC JazzBof