mardi 27 novembre 2012

Après Mai – Olivier Assayas

J’ai beaucoup aimé ce film dont la bande son des années 70 valide son entrée sur le blog (Syd Barett, Tangerine Dream, Captain Beefheart… ben oui ça plane un peu)

L’action se passe en 1971, Olivier Assayas nous fait revivre ce moment de notre jeunesse où nous étions trop jeunes pour avoir pu lancer les pavés, mais suffisamment vieux pour s’accrocher à cet état d’esprit révolutionnaire et artistique qui flânait encore. Quel sens allions donner à notre existence ?

Les souvenirs ressurgissent, les vestes de treillis US, les sacs marocains, les mobs bleues, les manifs, les discussions politiques, les vinyls, les filles, les copains qui partaient en Inde….

Mais voilà ce film est aussi esthétiquement beau, les mouvements de caméra sont souples et cela fait du bien, pas de ralentis, de caméra à l’épaule, de gros plans, pour faire passer des émotions, non, juste de bons travelling. Il y a une séquence magnifique où Laure déambule, shootée à l’héroïne, dans une immense demeure bourgeoise, la caméra la précède, la suit dans l’escalier, l’attend dans sa chambre, hallucinée, tous les ressentis sont transférés par ce seul jeu de la caméra.

Bon oui c’est bobo par instant (mais c’est une autobiographie, Olivier Assayas, Gilles dans le film, est un fils de) mais cela ne doit pas être réducteur. Bon oui la coupe de cheveux de Gilles le personnage central m’a un peu énervé, mais réflexion faite c’est peut-être ce détail qui rattache ce film au présent, cette coupe est actuelle et n’importe quel jeune d’aujourd’hui peut s’identifier, et c’est tant mieux, cela ne réduit pas le film à un film pour vieux cons. Rien n'a changé et pourtant tout est différent, Rien n'est pareil et pourtant tout est comme avant disait Moustaki…

Assayas fait dire à son personnage (approximatif) « je vivais mes rêves, lorsque le réel frappait à ma porte je n’ouvrais pas »

Nous avons pourtant tous fini par ouvrir la porte…hélas ?

JC CinocheBof

Syd Barrett -Terrapin


Extrait d'un interview d'olivier Assayas

Le film est littéralement habité par la littérature, la peinture ou la musique qui fonctionnent comme des fétiches…
Je raconte une époque qui n’était pas touchée par la sur-communication. Tout était précieux, parce que la culture était difficilement accessible. La contre-culture était pour les jeunes une sorte de monde parallèle permettant de s'évader du réel. Elle tissait un lien entre des gens définis par leur jeunesse et leurs aspirations à autre chose que ce que la société leur proposait. Aujourd'hui on fétichise les objets (les films, les livres ou la musique) de cette contre-culture par effet de consommation, alors que c’était les vecteurs d'un lien social quasi communautaire. Je tenais beaucoup à représenter cette matière-là dans le film.
En intégralité ici

Les frères Lockwood au Karavan Théâtre

Le vendredi 23 Novembre au Karavan Théâtre à Chassieu.
Lui et son double entrent en scène, tous les deux sont en noir, mais  non ce n'est pas un effet spécial,
Didier est au Violon et Francis au piano, les frères Lockwood sont réunis sur scène dans cette belle salle qu'est le Karavan Théatre de Chassieu.
Didier Lockwood est un bon client pour le pauvre chroniqueur démuni, il parle beaucoup, pour présenter les morceaux, mais aussi  à la manière du professeur, qu'il est aussi, pour nous démystifier le Jazz: Quelle ambition !.
Première leçon : L'improvisation.
Facile ! nous l'utilisons à chaque conversation que nous menons, nous dit il,  car il s'agit bien d'une conversation musicale. Pour lui, l'improvisation c'est: "parer à chaque petit présent" ( c'est beau !) 
Avec son propre frère la conversation tient, nous confie t'il, de la "synchronicité" voir de la transmission de pensée.
Sans conteste cependant Didier prend rapidement le leadership, la façade du duo tombe très vite. Il est toujours mélodieux, créatif dans tous les climats qu'il visite : tzigane, celtique, manouche, rock. Il apporte de multiple nuances à sa musique, avec son violon électrique "de l'espace" qui lui permet d'élargir la tessiture d'un violon classique, et de choisir  parmi de multiple sonorités la couleur qu'il souhaite donner à son morceau.
Quand son frère part en solo au piano c'est lui qui assure la ligne de basse, mais il démontre ensuite, comme il en a l'habitude, que seul, il se débrouille aussi très bien. Il crée des boucles enregistrées de basse, puis de percussions et enfin lance le thème et vagabonde en improvisant.
Le répertoire du soir est pioché parmi quelques grands standards de Miles Davis ( solar) ou de Duke Ellington, on a entendu aussi une version de "Someday My Prince Will Come" et une autre des "feuilles mortes".
Didier Lockwood a proposé aussi quelques unes de ses compositions comme "Globe Trotter" ou "Bi Train Blues".
Il est complétement rompu à cet exercice, et malgré toutes ses qualités, il était ce soir là en "pilotage automatique", il est resté sur un terrain parfaitement balisé. 
Le public a été conquis et en a redemandé, alors tant mieux.
La dynamique équipe du Karavan théâtre était très satisfaite de la soirée, deux ans après avoir repris  les commandes de cette salle, ils restent très impliqués et très enthousiastes,  la programmation proposée est éclectique et de qualité.
Pour notre part nous ne pouvons que les encourager à programmer davantage de Jazz, les talents ne manquent pas et même parmi les artistes locaux. Le "Karavan Jazz Festival" ça sonne bien, non ?
Jazz Rhone Alpes.com : le promoteur du jazz en région.
JaZZmarc

Sur Jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine.


mercredi 21 novembre 2012

Michael Connely : Les neuf Dragons

Attention grand cru, 
Michael Connelly fait débouler l'inspecteur Harry Bosch, son héros récurent, à toute berzingue dans une histoire haletante qui lui fait quitter son inséparable L.A pour un Hong Kong dépaysant.
 Cette fois le fameux inspecteur est touché dans sa chaire, c'est sa fille qu'il doit retrouver, et Connelly plante un Harry Bosch incontrôlable, près à franchir toutes les lignes rouges pour réussir sa mission. Il semble invincible et pourtant il laisse transparaitre toutes ses fragilités: C'est un livre sur la vulnérabilité nous dit Connelly, et effectivement Bosch est touchant comme jamais près à foncer dans le tas en prenant tous les risques.
Touché il le sera profondément dans cette nouvelle enquête car, ici, il perd à jamais l'espoir de retrouver "sa balle unique" son âme sœur ( voir ici) 
 Le talent de Connelly pour faire avancer l'histoire et unique: toujours à l'os rien est superflu. 

Et puis toujours le jazz,  Harry Bosch quand il se détend écoute du jazz:
Il écouta le morceau " Seven steps to Heaven" dans l'album "Dear Miles" de Ron Carter. A ses yeux, Carter était un des contrebassistes les plus importants des cinquante dernière années. Que ce soit dans ses propres enregistrements ou dans ceux des autres, il se détachait toujours du lot. Pour Bosch, cela venait de ce que , contrebassiste, il ne pouvait jamais être autre chose qu'un comparse. C'était toujours lui le pivot. C'était toujours lui qui donnait l'élan, même si c'était qu'en arrière plan de Miles Davis à la trompette" ...Bosch lui ne se sentait pas  à son aise dans une affaire où c'était lui qui faisait avancer les choses et ouvrait des pistes que les autres devaient suivre. Il n'avait rien d'un comparse. L'élan c'était lui qui devait le donner.
 JaZZmarcPolar

lundi 12 novembre 2012

Autobiographie Neil Young : Happy Birthday Neil !


Neil Percival Young est né le 12 novembre 1945 à Toronto, voilà donc 67 ans jour pour jour.

 « Donc oui, il y a eu beaucoup de pertes à déplorer. Il faut garder en mémoire les moments où la vie a brillé de tout son éclat. Ce sont ces moments qui nous donnent la force d’avancer dans l’obscurité, quand elle tombe »


Je viens de terminer l’Autobiographie de mon grand frère, elle est fidèle à son image. Simple, fragile et forte. Noire et lumineuse. Acoustique et électrique.
 


Neil Young qui vient d’arrêter de fumer pour écrire ce livre, coupe l’herbe sous le pied de ceux qui seraient tenter d’écrire sa légende. Ici pas de chronologie savante et documentée, les souvenirs s’échappent simplement de façon aléatoire de ce cerveau qui « recèle bien des choses qu’une IRM ne peut pas détecter. C’est quoi cette matière vaporeuse dans mon cerveau ? Je préférerai ne jamais avoir vu cette image de merde ! »  


Cette obscurité est souvent tombée  dans sa vie. Deux fils lourdement handicapés (Ben et Zéké), ses problèmes de santé à répétition (polio à 6 ans, épilepsie, anévrisme), la disparition par overdose des ses proches dont Bruce Berry (he was a working man…) et Danny Whitten co-guitariste du Crazy Horse qu’il inhuma dans Tonight’s the night ou plus récemment Ben Keith (c’est lui qui joue de la steel guitar sur tous les enregistrements depuis Harvest). Mais le Loner assume ses choix et ses responsabilités. Même si sans l’avouer il ne s’en est jamais vraiment remis.

La vie a brillé et c’est là l’essentiel. D’abord grâce à  l’amour qu’il porte à ses enfants et à Pegi sa femme, son port d’attache quand il revient de ses traversées « Je serai comme une île sans océan si nos cœurs n’étaient pas unis ». Grâce à la nature, indispensable à son existence « pour moi marcher en forêt c’est comme aller à la messe, la forêt est ma cathédrale. De toutes mes activités, marcher en forêt est l’une de celles qui m’élèvent le plus l’âme » Comme certains de nos vignerons qui attendent les nuits de pleine lune pour mettre en bouteilles leur vin, Neil Young programmait les séances d’enregistrements, avec le Crazy Horse notamment, ces mêmes nuits de pleine lune…
Grâce à sa passion pour les voitures (les spécialistes apprécieront) et sa recherche pour un moteur hybride écolo. Sa passion pour les trains électriques, « une expérience zen  pour mettre de l’ordre dans le chaos, les chansons, les gens, les souvenirs d’enfance »… et pour donner des ailes à Ben (tétraplégique) 
Grâce à Old Black bien sûr, sa légendaire guitare (Gibson Les Paul 52) qu’il chevauche depuis toujours pour les enregistrements de Crazy Horse (Like a Hurricane est sans doute le meilleur exemple du son d’Old Black ), ce groupe de crétins tel que le décrivent certains musiciens (jaloux) de leur entourage. Ce ne sont sans doute pas des virtuoses, mais c’est avec eux néanmoins que Neil à fidèlement construit une œuvre immense, une légende et une amitié éternelles.

Et puis le son, toujours le son, son obsession, depuis toujours. La musique n’est pas qu’un fichier informatique, c’est une tempête pour les sens, un orage pour l’âme, plus profond que la profondeur, plus immense que l’immensité. C’est plus que ce que l’on entend, c’est ce que l’on ressent. C’est la dimension qui manque à la technologie de la diffusion musicale de nos jours »
Que l’on ne s’y méprenne pas, Neil Young n’a rien contre le MP3 comme on peut le lire ça et là.  « iTunes et les autres marchands de MP3 en ligne ainsi que les services de streaming aident à la création musicale en mettant la musique à la disposition du public » (et notamment des jeunes) Il travaille donc à la sortie de son  appareil portable Pono (2013 ?) utilisable partout à la maison, en balade et en voiture évidemment…  Grâce à la conversion numérique-analogique qui est le cœur de cette technologie, l’interface utilisateur permettra de comparer l’écoute par rapport au format MP3…

Neil tu es fou et je t’aime. Tu écris depuis toujours la bande son de mon existence, je ne peux que te souhaiter  l’éternité.

Neil Young will never die.
JC RockBof


Un peu plus vieux

 
On peut revoir cette petite douceur aussi

mercredi 7 novembre 2012

Tears for Esbjörn: Iiro Rantala

Alors voici un autre pianiste Scandinave, venu de Finlande, lui, que je ne connaissais pas ( Merci Vince), et qui a une drôle d'idée: construire un album solo en mémoire à quelques héros perdus, son projet s'appelle "Lost heroes"  et voici un extrait de la  tracklist
2 : Waltz for bill (for bill evans)
3 : Can't get up (for jaco pastorius)
4 : Tears for esbjörn (for esbjörn svensson)
5 : Thinking of misty (for erroll garner)
7 : Donna lee (for art tatum)
8 : One more waltz for michel petrucciani
9 : Bluesette (for oscar peterson)
10 : Intermezzo (for luciano pavarotti)

C'est bon pour moi j'ai choisi facilement l'illustration de ce billet un joli morceau en hommage à Esbjorn Svensson
JaZZmarc

 

lundi 5 novembre 2012

Dionysos du bon Rock français au transbo !

Le Vendredi 2 novembre au Transbordeur

Quand il était petit, Mathias Malzieu était un Jedi, tellement nerveux que lorsqu’il pleuvait souvent il s’électrocutait. Maintenant qu’il est grand , il est toujours aussi nerveux et la foudre que Zeus transmis à son fils Dionysos (mon Dieu préféré) anime toujours ce groupe français aux prestations scéniques assez redoutables. Après avoir écumé les grands festivals* cet été (Francos, Nuits de Fourvières, Musilac…) les Dionysos font la tournée des petites salles jusqu’à la fin de l’année. Ils étaient donc au Transbo (quelle bonne salle !) ce 2 Novembre.

Quand je suis rentré dans l’enceinte mon premier regard s’est porté vers les balustrades, balcons ou rideaux  vers lesquels Mathias allait bien pouvoir grimper, pas trouvé ! (réponse sur la vidéo)

Bon j’avais écouté le dernier Album (Bird’N roll), plutôt moyen à mon goût, mais je dois reconnaître que le spectacle, car cela en est un,  fût fantastique (dans tous les sens du terme). Le groupe s’installe sous la marche impériale de Stars Wars,  puis Mathias apparaît avec une tête d’oiseau pour danser son Rock’n Bird endiablé. Le show peut démarrer, tout est bien huilé, les musiciens sont à fond, ils sont ici sur leur terre (Papa Malzieu est dans la salle, ovation…) et se donnent à leur public. Ca fonctionne, les filles montent danser sur la scène, Mathias plonge et replonge évidemment dans les vagues de bras dressés qui le réclament. He feels toujours like John Mc Enroe (and his tennis bag smells like a gun smoke) quand il joue au tennis avec un ukulélé. J’ai bien aimé le son et particulièrement les lumières très travaillées dont on ne parle pas souvent, d’une qualité technique plutôt rare et sans lesquelles le spectacle aurait beaucoup moins d’intensité. J’ai bien aimé Babeth la dernière arrivée du groupe, une petite touche féminine plein de grâce au milieu de ces drôles d’oiseaux, elle danse, chante, joue du violon et souri. J’ai bien aimé le final, les 6 acolytes se tenant par la taille nous saluent longuement, le temps d’une très belle chanson des Kills (The last goodbye)  comme un générique de fin. Beau et émouvant. C’était presque fini, car Mathias ramasse un harmonica et fait encore le pitre tout seul histoire de griller les dernières calories qui lui restent encore.

Mike Ponton (Miki Biky): guitare orange énergique et cravate rouge, Stephano Bertholio : guitare-perceuse, scie musicale..., Eric Serra : batterie formule 1, Guillaume Garidel : ours-bassiste et contrebassiste sous-marin, Elisabet Maistre Babet : chœur, danse, violon et Mathias Malzieu le plus mauvais cascadeur du monde et de la galaxie…


The Kills The last Goodbye



Rock’n roll can never die.

JC JazzBof

Baptiste Trotignon: Song, Song Song

Quelle belle surprise, après "Gouache" de Jacky Terrasson voilà un autre grand pianiste de la scène Jazz française, Baptiste Trotignon qui sort un coup de maitre avec "Song song song".
Ce jazz est en liberté, au diable les chapelles bien gardées, avec ce projet  Trotignon  démontre son amour pour les chansons, et n’hésite pas à mélanger les genres pour nous offrir simplement de la bonne musique originale.

C'est un jazz flamboyant, un jazz"champagne", qui pétille  et qui fait un bien fou. C'est un peu ce que j'avais écris pour l'album de Brad Melhdau Higtway Rider de 2010 et par certain côté il m'y fait penser;
peut être le côté "piano,piano, piano", la qualité de la production, ou la présence d'un quatuor à corde voir même l'esprit métissé de certaines compositions.

Les chansons, Trotignon les aborde de deux façons.

Il rend hommage, d'abord à quelques monuments de la chanson française dont nous connaissons les paroles par cœur, où il est inutile de faire appel à un chanteur, comme "Une petite fille" de Nougaro, ou "Ma plus belle histoire d'amour" de Barbara. Trotignon les réinvestit complétement, il en crée une œuvre à part entière. La meilleure illustration pour moi est le traitement qu'il fait de "Ne me quitte pas", ( oui il a osé) les paroles ont les entend dans notre tête mais le piano ajoute un autre niveau d'interprétation, la douceur, la supplication désespérée, puis le "pétage de plomb" intérieur et enfin comme un flash back en fondu enchainé on entend la javanaise, et dans notre tête ça fait : "...Nous nous aimions, le temps d'une chanson".     

Et puis pour d'autres chansons, des créations cette fois,  il s'est entouré de magnifiques interprètes, et entre autre Mélody Gardot comme on l'aime qui susurre délicieusement "Mon fantôme", ou Miossec pour "Palavas les flots" que j'avais du mal à écouter jusqu'à lors je l'avoue, ou encore Jeanne Added  qui vocalise à merveille sur deux morceaux.
 Si je ne devais qu'en garder un, je choisirais "Gone", morceau flamboyant, qui illustre bien à lui tout seul le projet, une ballade joyeuse et métissée.    

Ce disque est d'un accès facile, il devrait attirer un public plus large, au delà des seuls amateurs de jazz, et  faire grincer les dents de certains puristes.
Si on se laissait aller il pourrait même participer à nous rendre heureux.

JaZZmarc

Sur Jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine.

dimanche 4 novembre 2012

Led zeppelin: Celebration Day

Le 26 novembre 2007 le fameux dirigeable prenait son envol une fois de plus pour quelques chanceux, lors d'un concert  l'Arena de Londres. Chanceux, dont nous faisions pas partie Ay caramba ! mais, mais mais nous avons une solution de consolation le concert a été filmé et il vient de sortir en DVD." Celebration Day"

27 ans plus tôt le groupe était contraint à un atterrissage forcé après la mort du batteur John Bonham, pour le concert c'est son fils Jason qui assure, et à voir les images ça le fait encore pas mal.
La voix de Page et sa chevelure sont intact, Plant n'est plus brun mais la qualité de ses riffs est toujours impeccable plus John Paul Jones à la basse et aux claviers : les voilà réunis enfin ! Bon il parait qu'il ne faut pas rêver Plant est opposé à la reformation du groupe.

Alors on va se rabattre sur le DVD, la bande annonce donne envie: jugez plutôt
JeanMarock