vendredi 30 juillet 2010

Citations

A la recherche d'une citation pour afficher à l'entête de ce blog, j'ai retenu celle de Nietzsche qui claque bien, mais j'en ai trouvées d'autres, voici celles que j'ai retenues. Si vous en avez d'autres en tête, partageons les!
> L'amour de la musique mène toujours à la musique de l'amour... [Jacques Prévert]
> Il y a trois choses que j'ai beaucoup aimées sans rien y comprendre : la musique, la peinture et les femmes.[Bernard Fontenelle]
> La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore.[Stendhal]
> La véritable musique est le silence et toutes les notes ne font qu'encadrer ce silence. [Miles Davis]
> La musique la plus extrême est le silence de la bouche aimée. [Gerardo Diego]
> La musique. C'est un cadeau de la vie. Ça existe pour consoler. Pour récompenser. Ça aide à vivre. [Michel Tremblay]
> La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots. [Richard Wagner]
> Nous nous cachons dans la musique afin de nous dévoiler. [Jim Morrison]
JaZZMal

vendredi 23 juillet 2010

Mark Knopfler : Nuit de fourvière 21 juillet

Le concert de Mark Knopfler était excellent, même si le "guitar hero" semble un peu fatigué : il joue assis, a la voix qui flanche parfois et aligne ses notes un peu moins vite qu'avant . Musicalement très bon : pas un larsen, une balance hyperrèglée, 7 musiciens complices . Une musique proche du folklore celtique : violon, flute, accordéon, mandolines sont sollicités .Et ce son de guitare unique qui ponctue les mélodies.Après trois quarts d'heure,la foule chante spontanément un "ohé ohé ohé oho" plus proche de Gerland que de Fourvière. Le maestro reprend le chant des supporters à la guitare ,puis il attaque "Sultans of swing" : le public s'emballe.Une demi-heure plus tard, en point d'orgue, un "Telegraf road" émouvant. Après le long solo, la foule est en délire. Les musiciens saluent; rappel frénétique. Ils reviennent pour une petite demi-heure, nous interprète entre autres un extrait de Sultans of swing "So far away".Les coussins volent.Le public est debout.Il est presque minuit et il n'a pas plu.
Détail étonnant :on pouvait se procurer à la sortie une clé USB retraçant le concert à condition de l'avoir réservée par un bon avant le concert. Je l'ai réalisé ce matin, en déchiffrant un des flyers distribué à l'entrée que j'avais empoché machinalement.Une nouvelle façon de vendre la musique ?
Allez ! Bonnes vacances.
En 2005 au Royal Albert Hall "télégraph road": il était debout

François Jazzbôf

vendredi 16 juillet 2010

Sophie Hunger : coup de foudre

Waoouh, c'est beau


Le vent nous portera


"Ce parfum de nos années mortes
Ceux qui peuvent frapper à ta porte
Infinité de destins
On en pose un, qu'est-ce qu'on en retient?
Le vent l'emportera

Pendant que la marée monte
Et que chacun refait ses comptes
J'emmène au creux de mon ombre
Des poussières de toi
Le vent les portera
Tout disparaîtra mais
Le vent nous portera "

JaZZMal

mercredi 7 juillet 2010

Jazz à Vienne- 30 ème



L'anniversaire: Parade du 4 juillet
Vienne est une ville magnifique, en juillet, pendant le festival de Jazzzzz c'est encore mieux.Ce dimanche à l'occasion du 30ème anniversaire les personnages des affiches du festival défilaient dans la rue Grenouilles, lapins , négresses avec une guitares sur la têtes etc.. Tout ce petit monde dansaient et déambulaient sur des rythmes endiablés. Moi ce qui m'a plu le plus ce sont ces Femmes Fantasmatiques perchées sur des échasses qui ponctuaient chaque nouveau tableau.
Plus de photos ici
Soirée du 5 juillet Michel Portal
Un petit jeune de 75 ans nous a donné une leçon d'enthousiasme, et de jazz inventif.Il est arrivé, grave, on le sent attentif, à son age il semble inquiet de bien faire. Nous nous avons été vite rassuré,tous les musicos sont du tonnerre. Deux d'entre eux m'ont particulièrement impressionné : à la trompette Ambrose Akinmusire, "sors de ce corps Miles!", et Nasheet Waits à la batterie qui plus d'une fois maintient la cohésion du morceau de bout en bout. Ce batteur à un son proche d'un percussionniste sud américain.Michel à la fin était rassuré, il affichait un grand sourire d'adolescent.
Soirée du 5 juillet Manu Katche
Bon OK nous étions venu, avec JC, voir en priorité Manu Katché à la perspective d'écouter sur scène son dernier Album "Third Round" qui est superbe. La soirée était vraiment à la hauteur de nos espérances. Il n'a joué que 3 morceaux de son album mais La totalité de sa prestation était super. Le son scandinave du sax,Tore Brunborg nous a ravis,et Sylvain Luc à la guitare est venu compléter le dispositif sur un des morceaux phare de l'album. Magnifique.
Voici le morceau

Découvrez la playlist Manu Katche avec Manu Katché
Soirée du 7 juillet Diana et Elvis Krall Costello A oublier
Soirée à oublier, heureusement j'étais invité, mais là les amoureux du jazz n'étaient pas à la fête. Les arènes étaient pourtant en surbooking, La belle Diana est passée étonnamment en première partie. Pas très bavarde, elle a bien marmonné quelques phrases destinées à être sympa. Sur scène c'était "Quiet Night" mais par contre en ville on entendait les autres orchestres qui beuglaient pendant les morceaux calmes, ceux que je préfère de la diva. C'était gâché, voir grotesque.
Elvis Costello nous à fait de la musique de Cowboy celle des bouseux de l'Amérique profonde, et ça m'a gonflé assez vite. C'est un touche à tout alors pourquoi pas une prochaine fois avec de la vrai musique. C'est lui qui a écris "Almost blues" merde. Oublions
JaZZMaL

vendredi 2 juillet 2010

Galliano aux nuits de Fourvière 29 juin

Cette semaine, nous avons vu et entendu Richard Galliano à Fourvière :
formidable ! Au début, les 5 premiers morceaux, il joue Bach, accompagné par un quintet à cordes ( 2 violons, 1 alto, 1 violoncelle, une contrebasse). Il a retranscrit les partitions de clavecin ou de hautbois sur son accordéon.C'est simplement beau.
Puis il enchaîne sur ses compositions ou d'autres d'Astor Piazolla (qui, explique-t-il, a été convaincu de devenir musicien pro en entendant des airs de Bach au piano dans une cour d'un ghetto de New-York où il vivait enfant).Nous sommes assis dans l'odéon, c'est convivial,l'acoustique est excellente.Le public est conquis (trois rappels, pas moins !).Dans le dernier rappel, il joue la mer et le vent, et une mélodie poignante de nostalgie.Les coussins volent? Il se retire. Un grand monsieur nous a honoré de sa présence, qui a joué avec Greco, Nougaro, Marsalys et consorts. Florence est enthousiaste. Moi aussi.


Découvrez Richard Galliano inspiré par Bach sur Culturebox !
Francois JazzBach