Le dimanche 4 novembre au Ninkao.
Le lendemain de Nashville Pussy, me voilà propulsé au Ninkao à 18 heures trente. Et c'est la veille à l'envers. La première partie, assurée par un guitariste acoustique seul en scène , entre Neil Young et Cat Stevens, un certain Logar, mérite l'estime du public tant il est concentré sur son sujet.
Puis la vedette du jour entre en scène.
Line up de Robben Ford :
- Robben Ford : chant, guitare, en jean et chemise claire;
- Casey Wasner : guitare, chant,un peu en retrait, lunettes,cheveux en bataille;
- Ryan Madora : petit bout de bonne femme avec une énorme basse bleu-électrique;
- Derrek Phillips : batterie qui vient de terminer une tournée avec Robert Cray.
Le son est plus propre que ma salle de bain après un nettoyage de ma femme (infirmière). Le répertoire puise aux meilleures sonorités du blues, du jazz et du rock. On pense à BB King, à Stevie( Ray Vaughan), à Kenny (Wayne Shepherd), à Larry (Carlton). L'ensemble est précis, harmonieux, inventif.
Seul reproche: que le guitariste rythmique ne joue que le rôle du bourdon. Le temps passe à toute vitesse. Aucun larsen, un nombre de décibels mesuré, nul besoin de bouchons d'oreille. Robben s'efforce même de parler en français à son public (qui compte de nombreux musiciens amateurs).
Deux mots pourraient caractériser ce concert: technique et sérénité.
Ce qui n'empêche pas qu'il y ait du rythme et de l'émotion jusqu'au bout !
Il est 21 heures .La salle se vide.
Décidément les soirées se suivent et ne se ressemblent pas, sauf sur un point: j'ai encore pris mon pied.
François Jazz & Blues Bôf