Lundi 23 juillet au Péristyle de Lyon
Du jazz new-yorkais au Peristyle ce soir, le groupe Endangered Blood y pose ses valises pour 3 jours, alors on y court pour gouter à l'avant garde de la planète jazz , c'est du moins ce que j'avais en tête en arrivant.
Les deux premiers morceaux sont plutôt classiques, un swing tourmenté puis une musique de fanfare entrainante; ce qui surprend surtout à l'entame du concert c'est le batteur Jim Black.
Il a un nom qui claque comme un musicos de rock et effectivement il frappe fort, très fort. C'est peut être ça alors le côté avant-gardiste ?
Passé ce moment de surprise et d’appréhension pour mes oreilles, le groupe s'est révélés avec des morceaux plus élaborés; les 2 saxophonistes se complétant à merveille, Alto pour Oscar Noriega et Tenor pour Chris Speed ( encore un nom prédestiné).
Quand ce dernier décide de s'occuper de sa clarinette basse et que le contre-bassite , Trevor Dunn déroule sa partition à l'archet le groupe démontre de grandes qualités dans les compositions et dans les arrangements. On est en bonne compagnie dans un club de New-York où d'ailleurs de toutes façon on a décollé on ne sait plus où on est.
Retour au peristyle, Jim Black nous rappelle à l'ordre, il est finalement très affuté et en osmose complète avec le groupe mais décidément c'est souvent trop fort à mon goût... Ok je me recule
Au set de 22 heures ils sont encore plus détendus, ils attaques des
morceaux plus déstructurés, on ne parle plus de l'abstraction de la
mélodie mais de l'abstraction de l'abstraction heureusement que la bière
à fait son effet.
Le groupe a publier deux albums dont le dernier "Work Your Magic" est paru en 2013, leur complicité et leur plaisir à jouer ensemble est palpable alors ça devrait durer.
Jean-Marc Aguirre
vendredi 27 juillet 2018
mardi 24 juillet 2018
Hearing Things au peristyle
Le Jeudi 19 au Peristyle de Lyon
La bande originale d'un film de David Lynch au péristyle ce soir : vintage à souhait, un tantinet décalée et diablement attachante.
Matt Bauder saxophoniste et compositeur new-yorkais est programmé sur la scène du Peristyle pour 3 jours avec son projet Hearing Things: Un objet musical inclassable
Les musiciens outre atlantique sont, semble t'il, moins cloisonnés qu'ici; ainsi Matt Bauder qui intervient aussi sur la scène jazz propose avec ce projet une musique oscillant entre rock des années 60/70, ethio-jazz et pop.
Le son de l'orgue Hammond sous le contrôle de JP Schlegelmilch participe grandement à cette ambiance vintage à la manière d'un Ray Manzarek des Doors.
Le look est lui aussi daté, le groupe est en costume blanc à bords noirs; excepté Ava Mendoza à la guitare électrique, seul élément féminin du groupe, qui est, elle, en noir : certainement en signe d'une confrontation sexiste.
Ce soir là j'avais juste l'intention de passer une tête au Peristyle et j'ai finalement assister aux 3 sets. Cette musique hybride qui embarque des rythmes rock cinglants, des mélodies chaloupées entêtantes et des échanges solides et inspirés entre les solistes est décidément captivante.
A la fin des sets; et à l'heure de la dématérialisation généralisée, le groupe propose à la vente leur dernier ...45 tours: Un tantinet décalée non ?
La nouvelle programmation du Péristyle portée cette année par Olivier Conan élargie la scène à d'autres horizons musicaux et géographiques; les amoureux du jazz pourraient s'en désoler, mais ils sont, pour beaucoup, surtout sensibles à la bonne musique, le jazz en étant un des vecteurs, alors amis jazzeux jugeons sur pièce et profitons de cette belle scène.
Jean-Marc Aguirre
Sur Jazz-Rhone-alpes.com ce billet et les autres news de la semaine
La bande originale d'un film de David Lynch au péristyle ce soir : vintage à souhait, un tantinet décalée et diablement attachante.
Matt Bauder saxophoniste et compositeur new-yorkais est programmé sur la scène du Peristyle pour 3 jours avec son projet Hearing Things: Un objet musical inclassable
Les musiciens outre atlantique sont, semble t'il, moins cloisonnés qu'ici; ainsi Matt Bauder qui intervient aussi sur la scène jazz propose avec ce projet une musique oscillant entre rock des années 60/70, ethio-jazz et pop.
Le son de l'orgue Hammond sous le contrôle de JP Schlegelmilch participe grandement à cette ambiance vintage à la manière d'un Ray Manzarek des Doors.
Le look est lui aussi daté, le groupe est en costume blanc à bords noirs; excepté Ava Mendoza à la guitare électrique, seul élément féminin du groupe, qui est, elle, en noir : certainement en signe d'une confrontation sexiste.
Ce soir là j'avais juste l'intention de passer une tête au Peristyle et j'ai finalement assister aux 3 sets. Cette musique hybride qui embarque des rythmes rock cinglants, des mélodies chaloupées entêtantes et des échanges solides et inspirés entre les solistes est décidément captivante.
A la fin des sets; et à l'heure de la dématérialisation généralisée, le groupe propose à la vente leur dernier ...45 tours: Un tantinet décalée non ?
La nouvelle programmation du Péristyle portée cette année par Olivier Conan élargie la scène à d'autres horizons musicaux et géographiques; les amoureux du jazz pourraient s'en désoler, mais ils sont, pour beaucoup, surtout sensibles à la bonne musique, le jazz en étant un des vecteurs, alors amis jazzeux jugeons sur pièce et profitons de cette belle scène.
Jean-Marc Aguirre
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saxophones :Matt Bauder / guitare: Ava Mendoza / orgue : JP Schlegelmilch / batterie: Vinnie Sperrazza
lundi 16 juillet 2018
Thomas de Pourquery et son Supersonic à Jazz à Vienne
Le mercredi 11 juillet au Théâtre antique de Vienne
Un idéal de cohésion d'équipe, meilleur encore qu'un 11 de France;
Thomas de Pourquery, auréolé de sa victoire de la musique Jazz 2017, débarque à Jazz à Vienne pour la soirée "French Touch" avec son Supersonic, un groupe de rêve dont le seul objectif ce soir est de gagner la coupe du bonheur jazzistique du théâtre antique.
Allez les jazzeux!
Le public est venu nombreux quand même, pour une soirée certainement moins "facile" que d'autres, peut être sont ils venus se reposer d'un trop plein de ballon rond au goût Russe.
Jazz à Vienne est une première pour cette équipe, qui ne boude pas sont bonheur, d'être là.
Ils avaient sillonnés la France dès 2014 pour présenter l'heure premier album " Supersonic play Sun Ra" un projet déjà délirant, album de l'année aux victoires du Jazz 2014 quand même. Les voilà sur une des plus belles scène du monde, tout à fait à leur place après la sortie de leur 2ème album " Sons of love".
Thomas de Pourquery raconte qu'il avait envie de proposer de nouveaux "terrains de jeux" à ses camarades avec ce nouveau projet.
Et sa démarre à fond de cale, façon Jazz Métal Punk, l'énergie déployée est digne d'un groupe de rock au stade de France. Edward Perraud à la batterie toujours très spectaculaire n'a pas besoin de préambule pour être à fond les manettes dans une chorégraphie à la manière d'un clown blanc.
A chacune de leur prestations je suis étonné par leur jeu collectif qui tient pour un non musicien du surnaturel.
Le leader du soir s'adresse au peuple du soleil et de la rocaille, que nous sommes avec le soleil en face sur les pierres chaudes du théâtre :" Le passé a disparu, le futur n'existe pas encore, seul le présent est éternel" oui il est perché le monsieur, mais toujours avec un humour décalé ravageur.
Du show je retiens notamment ,outre les moments de délire communicatifs, un duo du trompettiste Fabrice Martinez, le sage de l'équipe en cravate et de Frederick Galiay à l'archer sur guitare basse pour un moment digne d'un ascenseur pour Miles
Thomas de Pourquery entraine le public de Vienne à chanter avec lui "Simple forces" du dernier album,et ça fonctionne assez bien, effectivement le groupe n'hésite pas à chanter et même à faire quelques enchainements chorégraphiques.
"Révolutions" le dernier morceau de l'album et du concert commence doucement par une mélodie mélancolique et finit en mode pompier façon péplum très efficace pour susciter les rappels.
Que nénni, de nouveau morceau il n'y aura pas , ils reviendront sur scène pour faire simplement une photo dos au public, pour un plaisir égocentré qui cède à la selfimania.
Ça sera la fausse note de la soirée,
pour le reste la coupe à été remportée haut la main.
JazzMarc
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Thomas de Pourquery (Saxophone et voix), Arnaud Roulin, (clavier), Fabrice, Martinez (trompette), Laurent Bardainne (Sax ténor), Edward Perraud (batterie), Frederick Galiay (Basse), Arnaud Pichard (son)
Un idéal de cohésion d'équipe, meilleur encore qu'un 11 de France;
Thomas de Pourquery, auréolé de sa victoire de la musique Jazz 2017, débarque à Jazz à Vienne pour la soirée "French Touch" avec son Supersonic, un groupe de rêve dont le seul objectif ce soir est de gagner la coupe du bonheur jazzistique du théâtre antique.
Allez les jazzeux!
Le public est venu nombreux quand même, pour une soirée certainement moins "facile" que d'autres, peut être sont ils venus se reposer d'un trop plein de ballon rond au goût Russe.
Jazz à Vienne est une première pour cette équipe, qui ne boude pas sont bonheur, d'être là.
Ils avaient sillonnés la France dès 2014 pour présenter l'heure premier album " Supersonic play Sun Ra" un projet déjà délirant, album de l'année aux victoires du Jazz 2014 quand même. Les voilà sur une des plus belles scène du monde, tout à fait à leur place après la sortie de leur 2ème album " Sons of love".
Thomas de Pourquery raconte qu'il avait envie de proposer de nouveaux "terrains de jeux" à ses camarades avec ce nouveau projet.
Et sa démarre à fond de cale, façon Jazz Métal Punk, l'énergie déployée est digne d'un groupe de rock au stade de France. Edward Perraud à la batterie toujours très spectaculaire n'a pas besoin de préambule pour être à fond les manettes dans une chorégraphie à la manière d'un clown blanc.
A chacune de leur prestations je suis étonné par leur jeu collectif qui tient pour un non musicien du surnaturel.
Le leader du soir s'adresse au peuple du soleil et de la rocaille, que nous sommes avec le soleil en face sur les pierres chaudes du théâtre :" Le passé a disparu, le futur n'existe pas encore, seul le présent est éternel" oui il est perché le monsieur, mais toujours avec un humour décalé ravageur.
Du show je retiens notamment ,outre les moments de délire communicatifs, un duo du trompettiste Fabrice Martinez, le sage de l'équipe en cravate et de Frederick Galiay à l'archer sur guitare basse pour un moment digne d'un ascenseur pour Miles
Thomas de Pourquery entraine le public de Vienne à chanter avec lui "Simple forces" du dernier album,et ça fonctionne assez bien, effectivement le groupe n'hésite pas à chanter et même à faire quelques enchainements chorégraphiques.
"Révolutions" le dernier morceau de l'album et du concert commence doucement par une mélodie mélancolique et finit en mode pompier façon péplum très efficace pour susciter les rappels.
Que nénni, de nouveau morceau il n'y aura pas , ils reviendront sur scène pour faire simplement une photo dos au public, pour un plaisir égocentré qui cède à la selfimania.
Ça sera la fausse note de la soirée,
pour le reste la coupe à été remportée haut la main.
JazzMarc
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Thomas de Pourquery (Saxophone et voix), Arnaud Roulin, (clavier), Fabrice, Martinez (trompette), Laurent Bardainne (Sax ténor), Edward Perraud (batterie), Frederick Galiay (Basse), Arnaud Pichard (son)
samedi 14 juillet 2018
Avishai Cohen 1970 à Jazz à Vienne
Le jeudi 5 Juillet à Jazz à Vienne
J'adore cet artiste...
et pourtant j'y suis venu à reculons ce soir.
Avishai Cohen est vrai artiste qui se renouvelle à chaque nouveau projet avec une grande fraicheur;
il est là où on ne l'attend pas . Du trio jazz moderne il passe à un groupe oriental puis à un ensemble incluant un quatuor à cordes en gardant toujours sa singularité.
Ce soir il nous présente son tour de chant?! oui lui le contrebassiste de jazz flamboyant s'est transformé en chanteur pop à l'occasion de son dernier album "1970" sorti l'année dernière.
Cet album est déroutant pour quelques-uns de ces fans, dont je suis, car là où jusqu'à présent
sa voix se limitait à quelques vocalises et quelques rares chansons parsemées dans sa production il en fait ici la vocation première du projet.
"1970" est une collection de compositions personnelles et pas mal de reprises sans grande originalité dans les arrangements et leur interprétation. "For no one" des Beatles et "Motherless child" relèvent même de la maltraitance à mon sens.
Alors ce serait ça Avishai Cohen 2018: un chanteur un tantinet jazzy qui souhaiterait élargir son public?
Absolument pas!
Sur scène ce soir c'est à une toute autre réalité à laquelle nous avons droit pour notre plus grand bonheur.
En effet nous assistons à un vrai concert/spectacle digne du vrai showman qu'il a toujours été.
En live les musiciens ont plus d'espace, la musique est en liberté conformément au fondamentaux du jazz. Les quelques morceaux de l'album du soir sont magnifiés, notamment le "It's been so long" qui dans une version allongée m'a complètement emballé. Avishai nous présente aussi quelques nouvelles créations enthousiasmantes comme "When I am falling".
Il est, pour cette longue tournée européenne, accompagné par un groupe au son plutôt rock. Noam David à la batterie, Marc Kakon à la guitare et Shai Bachar aux claviers en sont l'illustration.
La très belle voix de la fidèle Karen Malka préserve l'ambiance orientale et accompagne le maestro qui chante de mieux en mieux il faut le reconnaitre.
La créativité est toujours en œuvre avec Avishai, il joue les Marcus Miller en se promenant avec sa guitare basse en mode slap, Marc Kakon, lui, se transforme l'espace d'un morceau en rappeur, en français, très convainquant.
Au premier rappel , un magnifique morceau de 2005 qu'on avait presque oublié "remenbering",
il enchaine avec le très festif " Vamonos Pa'l Monte" propice à faire lever les foules ... et ça marche.
Au deuxième rappel, oui il reste fidèle à "Alfonsina y el mar" seul à la contre-basse comme il en a l'habitude et ça fait toujours mouche.
Avishai nous a dit que Vienne était la plus belle scène du monde et nous en a envie d'y croire, et de le revoir très vite avec un autre projet qui nous étonnera encore.
J'adore cet artiste...
JazzMarc
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J'adore cet artiste...
et pourtant j'y suis venu à reculons ce soir.
Avishai Cohen est vrai artiste qui se renouvelle à chaque nouveau projet avec une grande fraicheur;
il est là où on ne l'attend pas . Du trio jazz moderne il passe à un groupe oriental puis à un ensemble incluant un quatuor à cordes en gardant toujours sa singularité.
Ce soir il nous présente son tour de chant?! oui lui le contrebassiste de jazz flamboyant s'est transformé en chanteur pop à l'occasion de son dernier album "1970" sorti l'année dernière.
Cet album est déroutant pour quelques-uns de ces fans, dont je suis, car là où jusqu'à présent
sa voix se limitait à quelques vocalises et quelques rares chansons parsemées dans sa production il en fait ici la vocation première du projet.
"1970" est une collection de compositions personnelles et pas mal de reprises sans grande originalité dans les arrangements et leur interprétation. "For no one" des Beatles et "Motherless child" relèvent même de la maltraitance à mon sens.
Alors ce serait ça Avishai Cohen 2018: un chanteur un tantinet jazzy qui souhaiterait élargir son public?
Absolument pas!
Sur scène ce soir c'est à une toute autre réalité à laquelle nous avons droit pour notre plus grand bonheur.
En effet nous assistons à un vrai concert/spectacle digne du vrai showman qu'il a toujours été.
En live les musiciens ont plus d'espace, la musique est en liberté conformément au fondamentaux du jazz. Les quelques morceaux de l'album du soir sont magnifiés, notamment le "It's been so long" qui dans une version allongée m'a complètement emballé. Avishai nous présente aussi quelques nouvelles créations enthousiasmantes comme "When I am falling".
Il est, pour cette longue tournée européenne, accompagné par un groupe au son plutôt rock. Noam David à la batterie, Marc Kakon à la guitare et Shai Bachar aux claviers en sont l'illustration.
La très belle voix de la fidèle Karen Malka préserve l'ambiance orientale et accompagne le maestro qui chante de mieux en mieux il faut le reconnaitre.
La créativité est toujours en œuvre avec Avishai, il joue les Marcus Miller en se promenant avec sa guitare basse en mode slap, Marc Kakon, lui, se transforme l'espace d'un morceau en rappeur, en français, très convainquant.
Au premier rappel , un magnifique morceau de 2005 qu'on avait presque oublié "remenbering",
il enchaine avec le très festif " Vamonos Pa'l Monte" propice à faire lever les foules ... et ça marche.
Au deuxième rappel, oui il reste fidèle à "Alfonsina y el mar" seul à la contre-basse comme il en a l'habitude et ça fait toujours mouche.
Avishai nous a dit que Vienne était la plus belle scène du monde et nous en a envie d'y croire, et de le revoir très vite avec un autre projet qui nous étonnera encore.
J'adore cet artiste...
JazzMarc
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Soirée New génération à Jazz à Vienne
Moins de quinqua-sexagénaires que d'habitude à Vienne ce mercredi 4 juillet 2018 pour accueillir la " New Generation" , ceux qui mâtinent leur jazz d'hip-hop et d'électro.
Comme ces diables de Canadiens de Badbadnotgood ( keyboardist Matthew Tavares, bassist Chester Hansen, saxophonist Leland Whitty, and drummer Alexander Sowinski ). Le sax peut sonner comme Dick Parry ou comme Brandford Marsalis, le clavier rappelle Chick Corea, le batteur parle au public et frappe sec, le bassiste a le groove.
La musique évolue entre mélodie style musique de film et rythmes urbains très contemporains. Des sonorités nouvelles, c'est toujours bon à prendre.
Et le public commence à danser à l'appel du batteur.
Moins cependant que pour le deuxième groupe de la soirée, franchement funky, qui met le feu à la salle avec une réinterprétation musclée des Bee Gees , "Staying alive", ça vous rappelle quelque chose ? Mais avec Cory Henry, ex-membre de Snarky Puppy, à l'orgue Hammond, et son band des "Funky Apostoles" qui déménage derrière, c'est autre chose qu'avec la bande à Gibb.
Mention spéciale pour les deux choristes (et danseuses) Denise Stoudmire moulée dans un body noir, et Tiffany Stevenson en short blanc , rappel aux anciens des Ikettes, et qui peuvent se flatter d'avoir aussi un beau brin de voix.
Alors sur "Proud Mary", vous comprenez ce que ça peut sonner. Le public danse encore davantage et l'ambiance réchauffe l'air de cette soirée où le vent annonce la pluie.
Celle-ci n'arrivera qu'avec le troisième groupe, celui de Robert Glasper,"R+R = Now" qui avec les changements de plateau, ne commence qu'à vingt-trois heures vingt-cinq.
Je n'en écouterai donc qu'un morceau avant de lâchement capituler face aux éléments. Mais prometteur. Je reviendrai les voir une autre fois ! J'ai calculé tout à l'heure que ça fait 24 ans que je fréquente ce festival ...
François Jazzbôf