samedi 7 avril 2018

Jacques l'a dit


Il le savait bien qu'il n'était "qu'un grain de poussière". Et aujourd'hui il est parti "dans le désert de la solitude d'où jamais nul ne revient".


 Il nous avait appris à
planer ("Paris-New York, New York Paris"),

rugir ("moi je veux plonger mon poing dans ta gueule ouverte"),

espérer ("qu'est-ce que j'donnerais pas pour être au chaud dans les bras de cette fille de Saint-Malo"),

déclarer notre amour ("tu es la beauté que j'adore car elle m'a appris à aimer"),

avouer nos échecs ("je ne peux plus dire je t'aime,sans donner ma langue à couper").




Aujourd'hui qu'il n'est plus "sur la terre , face aux dieux,tête en l'air".
Mais il est encore parmi nous .
"Izia,le vois-tu,l'homme oiseau, te saluer d'en haut?".

Il nous a légué "le courage de vivre" car "quoiqu'il arrive (nous dit-il) je serai toujours avec toi"

                              François Jazzbôf
                              "Hommage à Higelin"

J'suis qu'un grain de poussière


L'homme oiseau