Le mercredi 12 avril au Dock 40
Au cœur du quartier branché de Confluence un nouveau lieu, branché lui aussi, le Docks 40 accueille ce soir China Moses pour un premier Showcase.
Il faudra compter désormais sur le Docks 40 car tous les mercredis Jazz Radio, qui est partie prenante du lieu, proposera un plateau Jazz.
Mes biens chers Jazz-frères mes biens chères Jazz-sœur, réjouissons-nous tous en cœur !
Oui, souhaitons un grand succès à cette initiative qui nous l’espérons attirera un nouveau public vers la musique que nous chérissons.
Un Showcase, c'est court ! le nombre de musiciens est souvent réduit ! et l'environnement n'est pas toujours facile, en l’occurrence ici l'auditoire mange et bois avec force bruit ! ( oui on est très bien accueillis au Dock 40)
China Moses uniquement accompagnée par Luigi Grasso au piano, dans un premier temps, telle une Show Woman expérimentée gagne la partie dès le premier morceau "Running" qui ouvre aussi son dernier album "Nightintales" qu'elle est venue présenter ce soir.
La version Show case de ce morceau Soul très nerveux est ici forcément plus intimiste, mais avec une chanteuse aussi percutante il ne perd pas de son efficacité.
Pour son 6 ème album China Moses n'a retenu que des compositions personnelles; une suite d'histoires vraies ou fausses; des contes qu'elle semble avoir beaucoup de plaisir à interpréter dans son univers entre soul, jazz et funk
Luigi Grasso, qui est aussi le directeur musical de ce nouveau projet; à repris son saxophone dès le deuxième morceau pour laisser le piano au légendaire Alain Jean-Marie qui a notamment accompagné longtemps la maman de China : Dee Dee Bridgewater
Du haut de ses 71 printemps, Alain Jean-Marie nous donne une leçon d'agilité même si le piano droit qu'on lui a mis à disposition ce soir n'était pas au mieux de sa forme lui.
Parmi les histoires fausses, China Moses s'éclate avec légèreté en interprétant un morceau qui pourrait faire partie d'une comédie musicale "Blame Jerry".
J'ai pour ma part été très sensible à une histoire qu'elle semble vraiment avoir vécue, sur le thème de l'état de vulnérabilité que peut engendrer le sentiment amoureux "Whatever", cette ballade sensible aurait mérité une meilleure qualité d'écoute, mais nous assistions seulement à un Showcase, alors il faudra écouter son album ou la revoir sur scène pour un vrai "concert".
"Showcase must go on" quand même.
JaZZmarc
Sur jazz-rhone-Alpes.com ce billet et les autres chroniques de la semaine