Pour le plaisir de réécouter des chefs d'oeuvres du funk,
pour la performance de l'acteur Chadwick Boseman,
pour le plaisir de revoir à l'écran l'un des blues brothers ( Dan Aykroyd),
pour celui de voir l'évolution de la mode des sixties aux nineties,
vous pouvez aller voir Get on up.
Certes le réalisateur épargne James Brown,
dont l'égocentrisme et les turpitudes sont juste suggérés, voire excusés ( ah cette mère négligente !);
Il n'empêche: on passe quand même un bon moment.
Moi, j'ai repensé à mon père qui m'avait fait découvrir le roi de la soul et du funk il y a plus de quarante ans.
F.S.P. Jazzbôf
dimanche 28 septembre 2014
Jon Anderson et Jean-Luc Ponty un projet un brin nostalgique
Dans les années 70 je les vénérais tous les deux, chacun dans leur genre:
Jon Anderson le chanteur et pilier du groupe de rock progressif le mythique YES, qui a bousculer les étiquettes tant leur musique était singulière, inventive et décalée par rapport aux autres groupes de rock du moment.
Jean-Luc Ponty violoniste d'origine française qui a accompagné un moment les folies de Franck Zappa avant de dérouler une carrière toute personnelle cheminant entre jazz et Rock toujours en recherche de sonorité nouvelles et de collaborations fructueuses.
OUI on est bien sur ce blog pour annoncer ce projet: Anderson Ponty Project
car il y a maintenant un projet entre ces deux héros, Un album est annoncé début 2015 et les morceaux de démonstration disponible sur le Web on l'air sympa.
Visiblement il y aura des morceaux repris des répertoires des 2 compères, j'ai reconnu "And you and I", et des compositions.
Pourquoi n'y avoir pas penser plus tôt ? Maintenant j'ai hâte de voir ça et sur scène si possible.
Pour plus d'informations allez sur le site kickstarter
vous pourrez même participer au financement de ce projet, c'est d'ailleurs curieux pour des artistes ultra confirmés.
JaZZmaRock
mardi 23 septembre 2014
Grosses Guitares de Vaugneray & jazz sur les places 2014
Un week-end musical ordinaire à Lyon
Avantage d'habiter une métropole: chaque week-end réserve sa part d'événements culturels.
Cette fois (20-21 septembre 2014), nous eûmes le plaisir d'écouter du blues-rock le samedi soir et du jazz le dimanche à midi.Grâce soit rendue aux Grosses Guitares de Vaugneray qui nous permirent d'écouter entre autres "You shook me" revu par l a bondissante Alexx et ses Moonshiners sortis tout droit des seventies, puis "I can't keep from crying sometimes" joué de main de maître par le guitar hero Tommy Castro venu pour l'occasion de Californie (via la Hollande et la Belgique).
Le même n'hésita pas en fin de concert à jammer avec nos bluesmen (and one woman) locaux avec autant de générosité que de simplicité.
Principe de jam session qui animait aussi l'apéro musical de la place Benoît Crépu (Lyon 5e) le lendemain à midi dans le cadre de "jazz sur les places": standards comme "Take five", ou musique africaine improvisée par Mamadou, airs traditionnels hawaïenscomme airs de dessins animés interprétés au yukulélé semblaient s'enchaîner dans la bonne humeur sous un ciel de plus en plus menaçant.
Tout près de la scène ouverte,des exposants de CD,vinyles et DVD attiraient les collectionneurs.Et cela durait depuis vendredi.
Je vous l'ai dit:réjouissons-nous de cette richesse de programmation et de cet éclectisme.
Le 11 octobre aura lieu un festival de hard,"Serpaize en rock"( à 5 kms au nord de Vienne ) avec American Dog & Skinny Molly !
F.S.P.Jazzbôf
vendredi 5 septembre 2014
Gil Lachenal and Co au Peristyle
Le lundi 1er Septembre au Peristyle
Nos oreilles avaient de quoi être charmées en ce début de première semaine de septembre au Peristyle.
Des musiciens chevronnés ont mis tout leur talent au service d'un jazz percutant .Les compagnons de Gil Lachenal, bassiste souriant, sont Benoît Sourisse au piano ( sans son habituel complice Charlier),Andy Baron à la batterie et Laurent Richard au saxo.
Leurs compositions ont des titres faisant référence à l'Amérique latine ("petit piment", "le volcan d'Arica") ou plus mystérieux ("le psychopathe", "la vague")
Sur ce dernier morceau d'ailleurs, Sourisse et Baron swinguent vraiment alors que Richard a des accents coltraniens sur le précédent.
Le public ne s'y est pas trompé: pas de conversation parasite ni de bruits de mandibules, il écoute et il ponctue les excellents soli de ses applaudissements. L'air est doux, ce qui contribue à faire encore mieux apprécier ce moment de bonheur.
Dommage que le vin servi ait baissé de qualité (tout en augmentant de prix) par rapport aux années précédentes.
C'eut pu être parfait.
F.S.P.Jazzbôf
.
mercredi 3 septembre 2014
Thomas de Pourquery et son Supersonic:
Le vendredi 22 août au Festival de Malguenac dans le Morbihan.
C'est au cœur du Morbihan dans le cadre du festival de Malguenac que j'ai eu la chance d'assister à un concert qui se révèle être pour moi un des meilleurs depuis plusieurs mois.
Le petit festival de Malguegnac en est à sa 17 ème édition, et bien sûr ce soir là en arrivant une pluie entêtante nous tient compagnie : Un festival Breton quoi! Mais la bonne humeur y est, elle aussi,bien installée.
A l'affiche le saxophoniste Thomas de Pourquery présente son projet "Supersonic" qui revisite le répertoire de Sun Ra, un compositeur et pianiste de jazz américain mort en 1993, très prolixe et complètement perché, il prêchait la philosophie cosmique et l'arrivée sur Terre des extra-terrestres c'est dire s'il était perché.
Ne connaissant pas vraiment son répertoire j'y allais pour tout dire à reculons, et ce fut la Claque avec un grand C.
D'abord un groupe supersonique: c'est avec grand plaisir que je retrouvais notamment Fabrice Martinez à la trompette ( Membre du "Sacre du tympan" et leader de son projet "Chut"), et Edward Perraud le batteur phénomène homme orchestre que nous avons eu l'occasion de voir en résidence récemment à Lyon dans le cadre du Festival Doua de Jazz.
Et c'est un bouillonnement d'énergie maitrisée et créativité qui nous est servi, un idéal de cohésion d'équipe avec des membres de haute volée au service d'un projet commun ambitieux et enthousiasmant.
Le public est conquis rapidement et montre bruyamment sa gratitude, ce qui fera dire à Thomas de Pourquery d'un ton détaché " ...calmez vous on n'est qu'en Bretagne! " : Humour, humour
Un spectacle complet où les membres du groupe se donnent avec délectation, ils chantent et même exécutent quelques enchainements de danses
Aucune vidéo ne restitue réellement ce genre de concert, " le jazz c'est comme les bananes ça se consomme sur places" disait Jean-Paul Sartre alors un conseil : allez y c'est du bonheur.
JaZZmarc
Thomas de Pourquery (saxophone), Laurent Bardainne (saxophone), Fabrice Martinez (trumpet), Arnaud Roulin (synthesizer, percussion), Frédérick Galiay (bass), Edward Perraud (drums)
C'est au cœur du Morbihan dans le cadre du festival de Malguenac que j'ai eu la chance d'assister à un concert qui se révèle être pour moi un des meilleurs depuis plusieurs mois.
Le petit festival de Malguegnac en est à sa 17 ème édition, et bien sûr ce soir là en arrivant une pluie entêtante nous tient compagnie : Un festival Breton quoi! Mais la bonne humeur y est, elle aussi,bien installée.
A l'affiche le saxophoniste Thomas de Pourquery présente son projet "Supersonic" qui revisite le répertoire de Sun Ra, un compositeur et pianiste de jazz américain mort en 1993, très prolixe et complètement perché, il prêchait la philosophie cosmique et l'arrivée sur Terre des extra-terrestres c'est dire s'il était perché.
Ne connaissant pas vraiment son répertoire j'y allais pour tout dire à reculons, et ce fut la Claque avec un grand C.
D'abord un groupe supersonique: c'est avec grand plaisir que je retrouvais notamment Fabrice Martinez à la trompette ( Membre du "Sacre du tympan" et leader de son projet "Chut"), et Edward Perraud le batteur phénomène homme orchestre que nous avons eu l'occasion de voir en résidence récemment à Lyon dans le cadre du Festival Doua de Jazz.
Et c'est un bouillonnement d'énergie maitrisée et créativité qui nous est servi, un idéal de cohésion d'équipe avec des membres de haute volée au service d'un projet commun ambitieux et enthousiasmant.
Le public est conquis rapidement et montre bruyamment sa gratitude, ce qui fera dire à Thomas de Pourquery d'un ton détaché " ...calmez vous on n'est qu'en Bretagne! " : Humour, humour
Un spectacle complet où les membres du groupe se donnent avec délectation, ils chantent et même exécutent quelques enchainements de danses
Aucune vidéo ne restitue réellement ce genre de concert, " le jazz c'est comme les bananes ça se consomme sur places" disait Jean-Paul Sartre alors un conseil : allez y c'est du bonheur.
JaZZmarc
Thomas de Pourquery (saxophone), Laurent Bardainne (saxophone), Fabrice Martinez (trumpet), Arnaud Roulin (synthesizer, percussion), Frédérick Galiay (bass), Edward Perraud (drums)
mardi 2 septembre 2014
Pierre Vassiliu dans son engin interplanétaire.
C'est pendant nos moments d'insouciances estivales qu'il est parti, peut être dans son engin interplanétaire : Pierre Vassliu
Ce bon copain de la chanson française nous a quitté le 17 août; j'aimais beaucoup cet artiste et depuis longtemps;
Drôle, fin, tendre, grivois, provocateur;
Un homme avec ses faiblesses, ses failles, et ses excès.
- Il nous a fait marrer avec "Qui c'est celui là " beaucoup plus fort qu'un long discours contre l'exclusion.
- il nous a attendris dans "sa maison d'amour"
- il nous a fait chalouper avec "Toucouleur"
... voyager "dans la baie d'Along"
" ...Je montais dans mon engin interplanétaire
Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
Et les hommes disent de moi..."
: Merci l'artiste
JM
Je cherche encore une fille qui voudrait bien de moi ce soir un quart d'heure
En 1975 "Pierre bats ta femme" un titre plein de malice et de liberté dans la création ( et politiquement incorrect, au 2 ème degré ça ne passerait pas aujourd'hui)
Un joli portrait dans Libé "Qui c'était celui là ?"( J’ignorais qu'il avait été patron d'un boite de jazz à Dakar: Comme quoi!)
Ce bon copain de la chanson française nous a quitté le 17 août; j'aimais beaucoup cet artiste et depuis longtemps;
Drôle, fin, tendre, grivois, provocateur;
Un homme avec ses faiblesses, ses failles, et ses excès.
- Il nous a fait marrer avec "Qui c'est celui là " beaucoup plus fort qu'un long discours contre l'exclusion.
- il nous a attendris dans "sa maison d'amour"
- il nous a fait chalouper avec "Toucouleur"
... voyager "dans la baie d'Along"
" ...Je montais dans mon engin interplanétaire
Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
Et les hommes disent de moi..."
: Merci l'artiste
JM
Je cherche encore une fille qui voudrait bien de moi ce soir un quart d'heure
En 1975 "Pierre bats ta femme" un titre plein de malice et de liberté dans la création ( et politiquement incorrect, au 2 ème degré ça ne passerait pas aujourd'hui)
Un joli portrait dans Libé "Qui c'était celui là ?"( J’ignorais qu'il avait été patron d'un boite de jazz à Dakar: Comme quoi!)
lundi 1 septembre 2014
Nora Kamm au Peristyle : Un goût de trop peu
Samedi 23 août au Peristyle.
Samedi dernier ,l'envie nous prit d'écouter du jazz.
A Lyon, point de problème: le "plus long festival de France" se déroule comme d'habitude sous le peristyle de l'opéra.
Ce soir-là, c'était Nora Kamm, jeune saxophoniste de vingt-huit ans (mais aux âmes bien nées ... souvenez-vous de Corneille).
En quartet. L'intérêt du dernier set ( 22 heures), c'est que le public est venu pour écouter, pas pour prendre l'apéro. La petite blondinette nous déroule ses compositions avec talent,moulée dans une jupe noire et perchée sur des talons qui ajoutent une touche sexy à sa prestation.Les trois autres musicos assurent.
Aussi, quelle n'est pas notre stupeur quand, après une demi-heure de show, Nora nous annonce qu'elle va jouer le dernier morceau pour ne pas troubler le sommeil des riverains ! Ajoutant dans la foulée qu'un temps pour un rappel (un seul hélas !) a été prévu. Ainsi est-ce à onze heures moins le quart ( 22h45, vous avez bien lu !) que s'achève le spectacle.Les serveurs commencent à remballer.
Nora reçoit l'étreinte de Zaza Desiderio, son plus fidèle soutien (voire plus ...).Et nous, Grosjean comme devant, quittons le peristyle.
Pour une ville qui prétend être une métropole européenne, fermer boutique avant onze heures du soir un samedi d'été, ça le fait pas. Et pour un maire qui ambitionne d'être ministre et le sera peut-être,ça fait carrément tâche.Non ?
F.S.P.Jazzbôf
Samedi dernier ,l'envie nous prit d'écouter du jazz.
A Lyon, point de problème: le "plus long festival de France" se déroule comme d'habitude sous le peristyle de l'opéra.
Ce soir-là, c'était Nora Kamm, jeune saxophoniste de vingt-huit ans (mais aux âmes bien nées ... souvenez-vous de Corneille).
En quartet. L'intérêt du dernier set ( 22 heures), c'est que le public est venu pour écouter, pas pour prendre l'apéro. La petite blondinette nous déroule ses compositions avec talent,moulée dans une jupe noire et perchée sur des talons qui ajoutent une touche sexy à sa prestation.Les trois autres musicos assurent.
Aussi, quelle n'est pas notre stupeur quand, après une demi-heure de show, Nora nous annonce qu'elle va jouer le dernier morceau pour ne pas troubler le sommeil des riverains ! Ajoutant dans la foulée qu'un temps pour un rappel (un seul hélas !) a été prévu. Ainsi est-ce à onze heures moins le quart ( 22h45, vous avez bien lu !) que s'achève le spectacle.Les serveurs commencent à remballer.
Nora reçoit l'étreinte de Zaza Desiderio, son plus fidèle soutien (voire plus ...).Et nous, Grosjean comme devant, quittons le peristyle.
Pour une ville qui prétend être une métropole européenne, fermer boutique avant onze heures du soir un samedi d'été, ça le fait pas. Et pour un maire qui ambitionne d'être ministre et le sera peut-être,ça fait carrément tâche.Non ?
F.S.P.Jazzbôf