mardi 13 mai 2014

Nik Bärtsch's Ronin : La spirale vers l'extase

Le monde de Nik Bärtsch est constitué de boucles, qui tournent, tournent encore et évoluent en spirales ascendantes vers le nirvana.

Il y a quelques choses de spirituel dans ces compositions  qui  fait penser aux Derviches Tourneurs qui dansent en tournant inlassablement pour communiquer avec Dieu.

Du "zen-funk" c'est comme ça que Nik Bärtsch qualifie sa musique avec son groupe Ronin.
j'aime assez aussi le "Ritual Groove" un autre nom qu'il utilise pour ces productions.

Les sonorités sont ultra-modernes et les rythmes eux sont souvent primitifs.
Musique répétitive, envoutante, hypnotique, on essaie et puis très vite c'est trop tard on est resté coincé dans l’œil du cyclone qui va vous faire décoller.

Sa musique n'est pas si minimaliste, les évolutions sont surprenantes, les arrangements se révèlent très complexes.
Pour certaines séquences ont a l'impression que chaque musicien assure une partition indépendante et pourtant l'ensemble se révèle complexe mais parfaitement cohérent, un peu comme les Talking Head dans "Remain in light". 

Avec toute la précision suisse, mais sans doute avec un manque de poésie certain les noms des morceaux sont des numéros de module ce qui rend certainement encore plus singulier ce projet.

Le live 2012, avec une superbe qualité de prise de son est très proche d'un Best Of , on entend que très peu le public et il n'y a rien à jeter.

Ils seront à Jazz à Vienne au Jazzmix le 3 juillet, c'est à minuit et c'est gratuit : Sensations fortes garanties.

JazzMarc

Voici le module 45 en live



dimanche 11 mai 2014

White and Young : A letter home

White and Young : ça sonne bien non ?

 Comme disait le Duc d’Elbeuf, c’t avec du vieux qu’on fait du neuf.

 Mais faut quand même une dose de génie ou de folie. Les deux peut-être.


Alors voici deux coups de cœur qui sont pour moi du pur bonheur, tout simplement.








 Pendant que Jack White réalise l’enregistrement vinyl le plus rapide du monde de « Lazaretto » ( ne pas rater cette vidéo )




 et invente l'Ultra LP (incroyable...) :


 
Neil Young s’est enfermé pour enregistrer le sien «  a letter home », dans un Voice-O-Graph de 1947 , avec un son on ne peut plus roots. Il s’agit d’un album de reprises issues du répertoire américain produit par ..Jack White. Ce needle of death me donne la chair de poule :



Il parait que le vinyl est en train de sauver l’industrie musicale...

 Le loner a par ailleurs réussi le tour de force de récolter l’équivalent de près de 1.5 millions d’euros pour financer la fabrication de son lecteur Pono,  qui devrait permettre à nos oreilles de s’alimenter enfin correctement avec un son non compressé. A suivre…
Ce n’est pas ravigotant tout ça ?

Rock’n roll will never die

JC RockBof