mardi 27 mars 2012
Jazz à Vienne 2012 : Waouh le programme
Cette année je choisis ....une semaine de vacance et un abonnement.
Pour avoir une chance de le lire il faut cliquer sur l'image
JaZZmarc
lundi 19 mars 2012
Rita & Chico au Carre de Soie
Dimanche 18 mars Carré de Soie
Un dessin animé autour du jazz, quel idée? Je crois que je n'y serais jamais allé sans Avaulxjazz qui programmait ce film au Carré de Soie parmi les 4 films retenus cette année.
Rita & chico est un magnifique film, qui raconte l'histoire "romancée" de Bebo Valdes, (le père de Chucho Valdes). Bebo a aujourd'hui 94 ans il était jeune pianiste à la Havanne en 1948.
Chico "Bebo" rencontre une jeune chanteuse et c'est le début d'une grande histoire d'amour sur fond de Jazz Latino et de révolution cubaine.
On se promène dans les décors somptueux et colorés de la Havane sous Batista, ou ceux de New york et de Las Vegas. Au Village Vanguard on croise Dizzie Gillepsie, Charlie Parker, Chano Pozo, Tito Puente.
La musique est omniprésente dans ce film, elle est aux rythmes cubains, pleine de percussions, c'est une musique pour danser. Belbo Valdes interprète lui même les morceaux
L'histoire d'amour, elle, est passionnée et douloureuse comme toute les histoires d'amour,.. sinon on ne les raconterait pas.
JaZZmarc
Réalisateur : Fernando Trueba, Javier Mariscal et Tono Errando
Un dessin animé autour du jazz, quel idée? Je crois que je n'y serais jamais allé sans Avaulxjazz qui programmait ce film au Carré de Soie parmi les 4 films retenus cette année.
Rita & chico est un magnifique film, qui raconte l'histoire "romancée" de Bebo Valdes, (le père de Chucho Valdes). Bebo a aujourd'hui 94 ans il était jeune pianiste à la Havanne en 1948.
Chico "Bebo" rencontre une jeune chanteuse et c'est le début d'une grande histoire d'amour sur fond de Jazz Latino et de révolution cubaine.
On se promène dans les décors somptueux et colorés de la Havane sous Batista, ou ceux de New york et de Las Vegas. Au Village Vanguard on croise Dizzie Gillepsie, Charlie Parker, Chano Pozo, Tito Puente.
La musique est omniprésente dans ce film, elle est aux rythmes cubains, pleine de percussions, c'est une musique pour danser. Belbo Valdes interprète lui même les morceaux
L'histoire d'amour, elle, est passionnée et douloureuse comme toute les histoires d'amour,.. sinon on ne les raconterait pas.
JaZZmarc
Réalisateur : Fernando Trueba, Javier Mariscal et Tono Errando
dimanche 18 mars 2012
Ambrose Akinmusire Soirée New York à AvaulxJazz
Vendredi 16 mars à Avaulxjazz
New York est le Cap Canaveral des souffleurs. Toutes les décennies une trompette est mise sur orbite. Une industrie, un business ? Winton Marsalis nous a envoyé Roy Hargrove, c’est au tour de Terence Blanchard avec Ambrose Akinmusire (californien d’origine nigériane). A peine 30 ans, nous l’attendions donc, l’oreille goguenarde , sur la scène d’Avaulx Jazz.
Il se présente à la tête de son quintet : Walter smith III au sax avec qui il va dialoguer une bonne partie de la soirée, Sam Harris au piano, Harish Raghavan à la basse et Justin Brown à la batterie. Ambrose se tient très droit, les jambes serrées qu’il fléchit brusquement lorsqu’il a besoin d’appuyer son souffle, les doigts en position très académique sur les pistons (on sent le prof Terence qui veille). De loin on aperçoit ses yeux blancs attentifs à ses partenaires, on pense aux yeux de Miles avant qu’ils les cachent derrière des grosses lunettes. Il attaque avec le premier titre de son dernier album « when the heart emerges glistering » (meilleur disque 2012 de l’académie du Jazz). La virtuosité et la technique sont là d’accord, on attend un peu plus de ce concert bien sûr, même si le très bon sax à son côté enflamme les échanges. Mais au troisième morceau, il s’est réellement passé quelque chose, seul face à la salle, avec seulement le piano pour souligner son jeu, Ambrose nous a calmement sorti de sa trompette des sons et des émotions inconnus , comment décrire avec des mots ces tremblements, sanglots, couinements…(sans effets électroniques) ? C’était beau, voilà.
Et ce ne fut ensuite plus le même concert. L’écoute avait changé. Il est annoncé parait-il à Vienne cette année….?
En deuxième partie Jason Moran et son Big Bandwagon, rendait un hommage à Monk, avec un projet alléchantl. Nous avons seulement assisté au début où sur une bande originale de Monk de 59, Jason Moran, un casque sur les oreilles, jouait sa propre partition improvisée. C’était assez troublant. Des photos d’époque en noir et blanc de Monk étaient projetées sur un écran. L’octet qui l’accompagnait a fait ensuite une longue démonstration de force, laissant peu de place au pianiste, dommage il a certainement dû en avoir après mais nous n’étions plus là….
JC Jazz Bof and Zaza
New York est le Cap Canaveral des souffleurs. Toutes les décennies une trompette est mise sur orbite. Une industrie, un business ? Winton Marsalis nous a envoyé Roy Hargrove, c’est au tour de Terence Blanchard avec Ambrose Akinmusire (californien d’origine nigériane). A peine 30 ans, nous l’attendions donc, l’oreille goguenarde , sur la scène d’Avaulx Jazz.
Il se présente à la tête de son quintet : Walter smith III au sax avec qui il va dialoguer une bonne partie de la soirée, Sam Harris au piano, Harish Raghavan à la basse et Justin Brown à la batterie. Ambrose se tient très droit, les jambes serrées qu’il fléchit brusquement lorsqu’il a besoin d’appuyer son souffle, les doigts en position très académique sur les pistons (on sent le prof Terence qui veille). De loin on aperçoit ses yeux blancs attentifs à ses partenaires, on pense aux yeux de Miles avant qu’ils les cachent derrière des grosses lunettes. Il attaque avec le premier titre de son dernier album « when the heart emerges glistering » (meilleur disque 2012 de l’académie du Jazz). La virtuosité et la technique sont là d’accord, on attend un peu plus de ce concert bien sûr, même si le très bon sax à son côté enflamme les échanges. Mais au troisième morceau, il s’est réellement passé quelque chose, seul face à la salle, avec seulement le piano pour souligner son jeu, Ambrose nous a calmement sorti de sa trompette des sons et des émotions inconnus , comment décrire avec des mots ces tremblements, sanglots, couinements…(sans effets électroniques) ? C’était beau, voilà.
Et ce ne fut ensuite plus le même concert. L’écoute avait changé. Il est annoncé parait-il à Vienne cette année….?
En deuxième partie Jason Moran et son Big Bandwagon, rendait un hommage à Monk, avec un projet alléchantl. Nous avons seulement assisté au début où sur une bande originale de Monk de 59, Jason Moran, un casque sur les oreilles, jouait sa propre partition improvisée. C’était assez troublant. Des photos d’époque en noir et blanc de Monk étaient projetées sur un écran. L’octet qui l’accompagnait a fait ensuite une longue démonstration de force, laissant peu de place au pianiste, dommage il a certainement dû en avoir après mais nous n’étions plus là….
JC Jazz Bof and Zaza
vendredi 16 mars 2012
Portico Quartet à AVaulxJazz
Jeudi 15 mars à Avaulxjazz.
Pour la première grande soirée, Avaulxjazz avait choisi le grand écart entre un jazz à papa poussif, et un électro-jazz expérimentale flamboyant.
Un grand écart proche du claquage; d'ailleurs cette soirée n'avait pas de nom particulier qui aurait pu indiquer une cohérence, aussi j'en propose un : Cherchez l'erreur!
C'était Anne Ducros, présentée comme la meilleure chanteuse de jazz française, qui assurait la première partie, accompagnée d'un trio jazz et d'une chorale de 40 enfants. Le projet est certainement louable mais, non vraiment, je ne suis pas client de cette soupe là, nous avons eu le droit à des standards éculés, usés jusqu'à l'os, chantaient faux par les enfants, et repris par la diva façon; vous voyez comme je chante bien !
Avant de me suicider j'ai attendu Portico Quartet, de toute façon j'étais venu pour eux.
Bien m'en a pris, en grand souffle d'air frais est venu balayer la salle.
Les Portico Quartet venus de Londres délivrent une musique, planante, hypnotique entre les univers de Philip Glass pour les musiques répétitives et Radiohead pour leurs délires électroniques.
Voilà un groupe qui a créé son propre univers, où le classer d'ailleurs? est ce encore du jazz?, il y a bien un sax et une contrebasse,
est ce de la musique electro ? sans doute avec l'utilisation de séquenceurs et de machines à son de tout poil ?
Est ce du rock, pourquoi pas Thom yorke ne les renierait pas.
Dans tous les cas il y a là une vrai démarche artistique rafraichissante.
L'utilisation du Hang, sorte de cymbale à bosses crée un climat envoutant qui est devenu la signature sonore du groupe.
Bon belle soirée au final avec cette belle découverte qui en a déconcerté plus d'un, au moins ceux qui étaient venus écouter le Jazz à mémé.
JaZZmarc
Mieux qu'un long discours écoutez plutôt.
Pour la première grande soirée, Avaulxjazz avait choisi le grand écart entre un jazz à papa poussif, et un électro-jazz expérimentale flamboyant.
Un grand écart proche du claquage; d'ailleurs cette soirée n'avait pas de nom particulier qui aurait pu indiquer une cohérence, aussi j'en propose un : Cherchez l'erreur!
C'était Anne Ducros, présentée comme la meilleure chanteuse de jazz française, qui assurait la première partie, accompagnée d'un trio jazz et d'une chorale de 40 enfants. Le projet est certainement louable mais, non vraiment, je ne suis pas client de cette soupe là, nous avons eu le droit à des standards éculés, usés jusqu'à l'os, chantaient faux par les enfants, et repris par la diva façon; vous voyez comme je chante bien !
Avant de me suicider j'ai attendu Portico Quartet, de toute façon j'étais venu pour eux.
Bien m'en a pris, en grand souffle d'air frais est venu balayer la salle.
Les Portico Quartet venus de Londres délivrent une musique, planante, hypnotique entre les univers de Philip Glass pour les musiques répétitives et Radiohead pour leurs délires électroniques.
Voilà un groupe qui a créé son propre univers, où le classer d'ailleurs? est ce encore du jazz?, il y a bien un sax et une contrebasse,
est ce de la musique electro ? sans doute avec l'utilisation de séquenceurs et de machines à son de tout poil ?
Est ce du rock, pourquoi pas Thom yorke ne les renierait pas.
Dans tous les cas il y a là une vrai démarche artistique rafraichissante.
L'utilisation du Hang, sorte de cymbale à bosses crée un climat envoutant qui est devenu la signature sonore du groupe.
Bon belle soirée au final avec cette belle découverte qui en a déconcerté plus d'un, au moins ceux qui étaient venus écouter le Jazz à mémé.
JaZZmarc
Mieux qu'un long discours écoutez plutôt.
mercredi 14 mars 2012
Jazzmix in NewYork au Carré de Soie
Lundi 12 mars Carre de soie.
Belle idée que ce Jazz & Cinéma au Pathé du Carré de Soie qui propose 4 films durant le Festival Avaulx Jazz (jusqu'au 24 mars). Nous avons donc écouté le film JazzMix in NY d'Olivier Tajeb, après une présentation intéressante (mais un peu trop bavarde) de Robert Lapassade et de son invité le batteur Sangouma Everett qui nous a parlé de son dernier Album : "special".
New York, reste aujourd'hui encore le creuset du Jazz, et le mérite essentiel de ce film est de nous faire d'abord découvrir 8 clubs (il n'est pas question ici du Blue Note ou du Village Vangard), non il s'agit de ces petits clubs pépinières, d'une quinzaine de places parfois comme le Zinc Bar, entre Harlem et la pointe de Manhattan où en poussant la porte, on rencontre des musiciens venus du monde entier, qui sont là en incubation prêts à germer. Alors citons les : le Jazz Standard, le Poisson rouge, le Joes' pub, le Jazz Gallery, le Cultural Center of Harlem, le Drom et le Knitting Factory.
Le film est esthétique effectivement comme l'a présenté Lapassade, mais si le son est excellent, les images trop clichés de cette balade muette dans les différents quartiers de NY sont assez décevantes en revanche. Bien sûr le but louable est de faire le parallèle entre la population cosmopolite incroyable de NY et les groupes de Jazz où se mêlent avec bonheur Juifs, Portoricains, Blacks, Asiatiques, Indiens, Européens ... mais on ne ressent pas dans les plans fixes qui accompagnent par instant les morceaux , cette vibration et cette énergie propres au Jazz et à NY justement. Alors écoutons ces 8 formations représentant un jazz contemporain d'avant garde, pas toujours très facile d'accès, mais qui astique les oreilles... J'ai retenu pour ma part au Zinc Bar dans le Jason Lindner Band une incroyable clarinettiste Anat Cohen ( la soeur d' Avishai ), un jeune trompettiste Ambrose Akinmunsire au Jazz Standard (que j'irai sans doute voir à Avaulx jazz cette semaine), avec une belle émotion dans son jeu comme seule la trompette peut parfois l'exprimer, un batteur à Harlem: Cris Dave, un trio très original au Knitting Factory : un sax Abraham Burton et ses 2 batteurs Mac Pherson et Waits, un autre sax qui déménage au Jazz Gallery : Jahel Shaw.
JC JazzBof
Belle idée que ce Jazz & Cinéma au Pathé du Carré de Soie qui propose 4 films durant le Festival Avaulx Jazz (jusqu'au 24 mars). Nous avons donc écouté le film JazzMix in NY d'Olivier Tajeb, après une présentation intéressante (mais un peu trop bavarde) de Robert Lapassade et de son invité le batteur Sangouma Everett qui nous a parlé de son dernier Album : "special".
New York, reste aujourd'hui encore le creuset du Jazz, et le mérite essentiel de ce film est de nous faire d'abord découvrir 8 clubs (il n'est pas question ici du Blue Note ou du Village Vangard), non il s'agit de ces petits clubs pépinières, d'une quinzaine de places parfois comme le Zinc Bar, entre Harlem et la pointe de Manhattan où en poussant la porte, on rencontre des musiciens venus du monde entier, qui sont là en incubation prêts à germer. Alors citons les : le Jazz Standard, le Poisson rouge, le Joes' pub, le Jazz Gallery, le Cultural Center of Harlem, le Drom et le Knitting Factory.
Le film est esthétique effectivement comme l'a présenté Lapassade, mais si le son est excellent, les images trop clichés de cette balade muette dans les différents quartiers de NY sont assez décevantes en revanche. Bien sûr le but louable est de faire le parallèle entre la population cosmopolite incroyable de NY et les groupes de Jazz où se mêlent avec bonheur Juifs, Portoricains, Blacks, Asiatiques, Indiens, Européens ... mais on ne ressent pas dans les plans fixes qui accompagnent par instant les morceaux , cette vibration et cette énergie propres au Jazz et à NY justement. Alors écoutons ces 8 formations représentant un jazz contemporain d'avant garde, pas toujours très facile d'accès, mais qui astique les oreilles... J'ai retenu pour ma part au Zinc Bar dans le Jason Lindner Band une incroyable clarinettiste Anat Cohen ( la soeur d' Avishai ), un jeune trompettiste Ambrose Akinmunsire au Jazz Standard (que j'irai sans doute voir à Avaulx jazz cette semaine), avec une belle émotion dans son jeu comme seule la trompette peut parfois l'exprimer, un batteur à Harlem: Cris Dave, un trio très original au Knitting Factory : un sax Abraham Burton et ses 2 batteurs Mac Pherson et Waits, un autre sax qui déménage au Jazz Gallery : Jahel Shaw.
JC JazzBof
mardi 13 mars 2012
George Michael : Songs from the last century
Je vais de temps en temps déjeuner dans un restaurant qui fait un très bon couscous,
bon le couscous est un plat affectif aussi le meilleur couscous c'est celui de maman, mais quand même, après, celui ci viendrait en bonne position.
Alors quel rapport avec la musique ? doucement, doucement j'y viens.
Le restaurateur dispose d'une sono de bonne qualité mais il ne doit avoir que 2 CDs, aussi 2 fois sur 3 il passe "songs from the last century" de George Michael.
je ne connaissais pas cet artiste dans ce registre Jazz, et ma foi cet album sorti en 1999 m'avait échappé. Il reprend ici quelques standards jazz ou pop dans des arrangements et des enregistrement soignés, et son interprétation y est souvent très convaincante.
Bon on est dans le jazz de salon et il n'y a aucune folie, ni prise de risque quand aux choix des morceaux repris.
Le tout est cependant, très smooth Jazz, très agréable à écouter quand vous recevez des amis, pour manger du couscous ou autre chose, ça doit marcher aussi.
Sans rire, j'aime beaucoup sa version de "Roxane" à l'écoute ici et de "Where or when"
Je ne donne pas l'adresse du restaurant, c'est confidentiel, il y a déjà trop de monde sur le coup à mon goût:-)
Et au fait le 2eme CD alors c'est quoi?
Bon si ça vous intéresse c'est Dire Straits "Communique"- Il a bon goût ce restaurateur.
JaZZyMarc
bon le couscous est un plat affectif aussi le meilleur couscous c'est celui de maman, mais quand même, après, celui ci viendrait en bonne position.
Alors quel rapport avec la musique ? doucement, doucement j'y viens.
Le restaurateur dispose d'une sono de bonne qualité mais il ne doit avoir que 2 CDs, aussi 2 fois sur 3 il passe "songs from the last century" de George Michael.
je ne connaissais pas cet artiste dans ce registre Jazz, et ma foi cet album sorti en 1999 m'avait échappé. Il reprend ici quelques standards jazz ou pop dans des arrangements et des enregistrement soignés, et son interprétation y est souvent très convaincante.
Bon on est dans le jazz de salon et il n'y a aucune folie, ni prise de risque quand aux choix des morceaux repris.
Le tout est cependant, très smooth Jazz, très agréable à écouter quand vous recevez des amis, pour manger du couscous ou autre chose, ça doit marcher aussi.
Sans rire, j'aime beaucoup sa version de "Roxane" à l'écoute ici et de "Where or when"
Je ne donne pas l'adresse du restaurant, c'est confidentiel, il y a déjà trop de monde sur le coup à mon goût:-)
Et au fait le 2eme CD alors c'est quoi?
Bon si ça vous intéresse c'est Dire Straits "Communique"- Il a bon goût ce restaurateur.
JaZZyMarc
dimanche 11 mars 2012
The Chouquettes: Guimauve et viennoiseries
Le samedi 10 Mars à la Clef de Voute.
Ce soir là, je descend dans la boite de jazz, même pas parti, même pas naze, et je me retrouve pourtant projeté aux États-Unis au début des années soixante.
C'est la fête, les ballons multicolores tapissent le plafond, à la clef de voute, on fête le 25 eme anniversaire du festival Avaulxjazz et "The chouquettes" nous servent leur sucrerie faite d'une musique des sixties et du look qui va avec.
Chignons choucroutés, et costard apprêtés pour le look; pour la musique: du Rockabilly et rock'n roll avec les arrangements qui collent à l'époque et donc beaucoup de chœur et de "Wap dou wap" , voir de "chup,chup".
Les deux chanteuses ont beaucoup de talent et semblent prendre beaucoup de plaisir dans cette fantaisie. La voix de Marion Amirault est chaude, c'est une friandise au miel qu'elle nous offre pour accompagner nos chouquettes, Agnès Fournière nous avait, elle, déjà fait forte impression pour son spectacle "Lady sings the blues" où elle incarnait Billie Hollyday, elle est à l'aise dans cette époque et dans ce registre.
Elle sont accompagnées par un orchestre Vintage au possible qui assure aussi le complément en "Wap dou Wap" avec beaucoup d'enthousiasme.
Tout le monde est debout pour l'occasion car la musique ce soir est propice à la danse, cette configuration est aussi propice aux bavardages et c'est un petit regret; c'est la contre-partie de l'ambiance festive qui règne.
Des morceaux de Chuck berry et du king Elvis se succèdent, et d'autres de compositeurs moins connus de cette période; et pour en citer quelques uns particulièrement réussis "Louie Louie" de Richard Berry ou "Charlie Brown" des Coaster voir une très bonne version de "I'm Begging You" qui avait été popularisée par le groupe The Four Seasons et remis au gout du jour très récemment par le groupe de Hip-Hop Madcon.
A la fin du troisième set, la désannonce de Marion Amirault décrit bien le projet du groupe:
C'était les chouquettes : "Amour de la guimauve et des viennoiseries forever".
Dites, Vous n'auriez pas encore un peu de pâte à choux saupoudrée de sucre ? et oui l'addiction au sucre ça existe aussi!
(Marion Amirault: voix ; Alice Mortagne: basse ; Sylvain Felix: voix, saxophones ; Agnès Fournière: voix ; Lucas Verrière: piano ; Clément Vigné: guitare ; Robin Winckler: batterie)
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
The Chouquettes n'étant pas encore sur Youtube, pour l'illustration voici en extrait de "Mulholand Drive" le film de David Linch ( je savais que j'allais le placer un jour)
JaZZmarc
JaZZmarc
Ce soir là, je descend dans la boite de jazz, même pas parti, même pas naze, et je me retrouve pourtant projeté aux États-Unis au début des années soixante.
C'est la fête, les ballons multicolores tapissent le plafond, à la clef de voute, on fête le 25 eme anniversaire du festival Avaulxjazz et "The chouquettes" nous servent leur sucrerie faite d'une musique des sixties et du look qui va avec.
Chignons choucroutés, et costard apprêtés pour le look; pour la musique: du Rockabilly et rock'n roll avec les arrangements qui collent à l'époque et donc beaucoup de chœur et de "Wap dou wap" , voir de "chup,chup".
Les deux chanteuses ont beaucoup de talent et semblent prendre beaucoup de plaisir dans cette fantaisie. La voix de Marion Amirault est chaude, c'est une friandise au miel qu'elle nous offre pour accompagner nos chouquettes, Agnès Fournière nous avait, elle, déjà fait forte impression pour son spectacle "Lady sings the blues" où elle incarnait Billie Hollyday, elle est à l'aise dans cette époque et dans ce registre.
Elle sont accompagnées par un orchestre Vintage au possible qui assure aussi le complément en "Wap dou Wap" avec beaucoup d'enthousiasme.
Tout le monde est debout pour l'occasion car la musique ce soir est propice à la danse, cette configuration est aussi propice aux bavardages et c'est un petit regret; c'est la contre-partie de l'ambiance festive qui règne.
Des morceaux de Chuck berry et du king Elvis se succèdent, et d'autres de compositeurs moins connus de cette période; et pour en citer quelques uns particulièrement réussis "Louie Louie" de Richard Berry ou "Charlie Brown" des Coaster voir une très bonne version de "I'm Begging You" qui avait été popularisée par le groupe The Four Seasons et remis au gout du jour très récemment par le groupe de Hip-Hop Madcon.
A la fin du troisième set, la désannonce de Marion Amirault décrit bien le projet du groupe:
C'était les chouquettes : "Amour de la guimauve et des viennoiseries forever".
Dites, Vous n'auriez pas encore un peu de pâte à choux saupoudrée de sucre ? et oui l'addiction au sucre ça existe aussi!
(Marion Amirault: voix ; Alice Mortagne: basse ; Sylvain Felix: voix, saxophones ; Agnès Fournière: voix ; Lucas Verrière: piano ; Clément Vigné: guitare ; Robin Winckler: batterie)
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
The Chouquettes n'étant pas encore sur Youtube, pour l'illustration voici en extrait de "Mulholand Drive" le film de David Linch ( je savais que j'allais le placer un jour)
JaZZmarc
JaZZmarc
dimanche 4 mars 2012
Les frères Moutin à l'amphi jazz: Dialogues des familles
Le vendredi 2 mars
Les frères Moutin sont en résidence à l'amphiJazz pour trois jours.
Énergie, conviction, inventivité et partage; voilà quelques clés pour réussir dans ... la musique aussi. Merci Mrs Moutin pour la leçon.
Ce vendredi la salle est bien pleine; les 2 compères ont invité , Thomas Enhco au piano, Manu Codja à la guitare et Rudresh Mahanthappa au saxophone venu des US et d'origine indienne (Inde).
Moutin Frères & co laisse la part belle à leur invités, leurs compositions sont privilégiées. On a entendu une très belle compo. de Thomas Enhco (le plus jeune de la bande et très prometteur), deux ballades de Manu Codja qui n'hésite pas à nous sortir des sons improbables de sa guitare planants à souhait. Le morceau de Rudresh aux influences indiennes "Playing with stones" était lui aussi fort enthousiasmant.
Nous avons eu droit à quelques apartés entre frères, de petites discussions jazzistiques de famille et des familles.
Belle soirée, même si, pendant certains morceaux j'ai perdu le fil et le thème, mon esprit retournant vers quelques obsessions après une semaine chargée. Ce jazz mérite, pourtant, de rester concentré!
Emmanuel Codjia : guitare / Rudresh Mahanthappa : saxophone alto / Thomas Enhco : piano & Fender Rhodes / François Moutin : contrebasse / Louis Moutin : batterie
JaZZmarc
Les frères Moutin sont en résidence à l'amphiJazz pour trois jours.
Énergie, conviction, inventivité et partage; voilà quelques clés pour réussir dans ... la musique aussi. Merci Mrs Moutin pour la leçon.
Ce vendredi la salle est bien pleine; les 2 compères ont invité , Thomas Enhco au piano, Manu Codja à la guitare et Rudresh Mahanthappa au saxophone venu des US et d'origine indienne (Inde).
Moutin Frères & co laisse la part belle à leur invités, leurs compositions sont privilégiées. On a entendu une très belle compo. de Thomas Enhco (le plus jeune de la bande et très prometteur), deux ballades de Manu Codja qui n'hésite pas à nous sortir des sons improbables de sa guitare planants à souhait. Le morceau de Rudresh aux influences indiennes "Playing with stones" était lui aussi fort enthousiasmant.
Nous avons eu droit à quelques apartés entre frères, de petites discussions jazzistiques de famille et des familles.
Belle soirée, même si, pendant certains morceaux j'ai perdu le fil et le thème, mon esprit retournant vers quelques obsessions après une semaine chargée. Ce jazz mérite, pourtant, de rester concentré!
Emmanuel Codjia : guitare / Rudresh Mahanthappa : saxophone alto / Thomas Enhco : piano & Fender Rhodes / François Moutin : contrebasse / Louis Moutin : batterie
JaZZmarc
samedi 3 mars 2012
Les Moutin à l'amphijazz
Jeudi 1er mars 2012, 20h30
Ce n'est pas la grande affluence à l'amphi.
On se retrouve entre connaisseurs pour écouter et voir transpirer les frères Moutin à l'occasion de leur 400e représentation dans ce quartet, avec l'ineffable Pierre de Bethmann aux claviers ( piano + Fender Rhodes )et Rick Margitza au sax ténor.Premier morceau composé par Louis (le batteur), second de François (le contrebassiste) dédié à Jaco Pastorius.C'est bon pour les neurones. Le 3e morceau nous prouve que Pierrot tient la forme . Au 4e, on reprend avec un solo de piano comme on les aime(entre Debussy & Melhdhau),prélude à un tempo lent.Puis c'est un solo de batterie de Louis, ou il utilise ses cinq futs, ses cinq cymbales et sa charleston. Suit un morceau connu ( peut-être M.R.C. -j'ai du mal à me rappeler) où Rick et Louis nous font un dialogue impeccable.Fin du premier set.
On boit un Bouzeron (pas assez frais). Nos quatre compères reviennent un quart d'heure plus tard et rattaquent en douceur ( même si le morceau finit crescendo). Puis c'est le "duo de jumeaux" (dixit François), un art qu'ils pratiquent depuis leur enfance : ce soir, ils improvisent sur des thèmes de Thelonious Monk. And so on ... Louis sera obligé de se mettre à quatre pattes pour revisser sa batterie tellement il y met du coeur. Pierrot fera le dernier morceau avant le rappel en frappant rageusement le rythme de son pied gauche .Comme l'a dit mon pote Jean-Louis, on finit sonné à 11 heures passées avant un rappel mélodieux (petite ballade). Les Moutin aiment Lyon (ils l'ont dit) et nous, nous les aimons.
FrançoisJazzBof
Ce n'est pas la grande affluence à l'amphi.
On se retrouve entre connaisseurs pour écouter et voir transpirer les frères Moutin à l'occasion de leur 400e représentation dans ce quartet, avec l'ineffable Pierre de Bethmann aux claviers ( piano + Fender Rhodes )et Rick Margitza au sax ténor.Premier morceau composé par Louis (le batteur), second de François (le contrebassiste) dédié à Jaco Pastorius.C'est bon pour les neurones. Le 3e morceau nous prouve que Pierrot tient la forme . Au 4e, on reprend avec un solo de piano comme on les aime(entre Debussy & Melhdhau),prélude à un tempo lent.Puis c'est un solo de batterie de Louis, ou il utilise ses cinq futs, ses cinq cymbales et sa charleston. Suit un morceau connu ( peut-être M.R.C. -j'ai du mal à me rappeler) où Rick et Louis nous font un dialogue impeccable.Fin du premier set.
On boit un Bouzeron (pas assez frais). Nos quatre compères reviennent un quart d'heure plus tard et rattaquent en douceur ( même si le morceau finit crescendo). Puis c'est le "duo de jumeaux" (dixit François), un art qu'ils pratiquent depuis leur enfance : ce soir, ils improvisent sur des thèmes de Thelonious Monk. And so on ... Louis sera obligé de se mettre à quatre pattes pour revisser sa batterie tellement il y met du coeur. Pierrot fera le dernier morceau avant le rappel en frappant rageusement le rythme de son pied gauche .Comme l'a dit mon pote Jean-Louis, on finit sonné à 11 heures passées avant un rappel mélodieux (petite ballade). Les Moutin aiment Lyon (ils l'ont dit) et nous, nous les aimons.
FrançoisJazzBof
jeudi 1 mars 2012
Trombone shorty au KAO : Jazz Super vitaminé
Le 28 Février au Kao,
Le Kao avait fait le plein en accueillant Trombone Shorty ce soir là, un public plutôt jeune avec beaucoup de fans connaissant le répertoire sur le bout des doigts et réagissant au quart de tour. Trombone Shorty a, de toute façon, conquis tous les publics avec son show super-vitaminé. Et ça démarre à fond de cale, avec un jazz funk nerveux associé à une imagerie de concert...rock.Il parait que ça s'appelle du Supafunkrock!
Nous sommes loin du jazz du Jazz traditionnel de la Nouvelle Orléan, d'où vient Trombone Shorty. A sept sur scènes ils mettent le feu au Kao. Le band est constitué de 2 saxophonistes plutôt sages (pour la caution New Orlean traditionnelle), un batteur cheveux au vent type bucheron rockeux, un percussionniste et un bassiste qui font des grands gestes, bon tout ça c'est pour le look.
J'ai trouvé, Peter Murano, le guitariste très convainquant, quand il pose la rythmique ou dans ses soli rock. Et puis il y a Troy Andrews, de son vrai nom, au trombone, trompette et chants. Oui, il nous la joue showman, lunettes noir, biceps en avant, attitude rockstar, mais, mais, mais...: il a vraiment du talent ce garçon. Il dégage une énergie folle, on se demande s'il n'est pas branché directement sur le secteur. Même au chant il assure plus qu'honorablement, dans les différents climats qu'il installe: Funk, Ska, Reggae...
Il intègre dans son spectacle une démonstration de "souffle continu" à la trompette: le maintien pendant au moins 3 minutes d'une série de notes, c'est tout simplement bluffant.
Pour le répertoire les morceaux sont pour beaucoup tirés des son dernier CD sortis en 2011 "For True", avec quelques tubes en puissance comme "Encore" ou "Craziest things"
Shake Your Booty, c'est un déluge de sons qui font bouger les popotins, et sa remue pas mal dans le public, et tout le monde reprend : Encore Replay, Encore Replay...
Bon le bucheron a fini par par faire exploser une partie de sa grosse caisse, sans conséquence sur le spectacle, et tout ça finira en fanfare, et ce n'est pas qu'une image.
Au troisième rappel tous les musiciens se mettront en fil pour un pot pourri de grand standards qui doivent tourner en boucle en Louisiane : "When The Saints Go Marching", "Every body, needs somebody": back to roots au final.
Troy “Trombone Shorty“ Andrews : trombone, trompette,chants / Michael Ballard : basse/ Peter Murano : guitare / Dan Oestereicher : saxophone baryton / Joey Peebles : batterie / Dwayne Williams : percussion / Tim Mc Father : saxophone ténor
Sur jazz-rhone-alpes.com ce billet et les autres chroniques sur les concerts de la semaine.
JazzMarc
Le Kao avait fait le plein en accueillant Trombone Shorty ce soir là, un public plutôt jeune avec beaucoup de fans connaissant le répertoire sur le bout des doigts et réagissant au quart de tour. Trombone Shorty a, de toute façon, conquis tous les publics avec son show super-vitaminé. Et ça démarre à fond de cale, avec un jazz funk nerveux associé à une imagerie de concert...rock.Il parait que ça s'appelle du Supafunkrock!
Nous sommes loin du jazz du Jazz traditionnel de la Nouvelle Orléan, d'où vient Trombone Shorty. A sept sur scènes ils mettent le feu au Kao. Le band est constitué de 2 saxophonistes plutôt sages (pour la caution New Orlean traditionnelle), un batteur cheveux au vent type bucheron rockeux, un percussionniste et un bassiste qui font des grands gestes, bon tout ça c'est pour le look.
J'ai trouvé, Peter Murano, le guitariste très convainquant, quand il pose la rythmique ou dans ses soli rock. Et puis il y a Troy Andrews, de son vrai nom, au trombone, trompette et chants. Oui, il nous la joue showman, lunettes noir, biceps en avant, attitude rockstar, mais, mais, mais...: il a vraiment du talent ce garçon. Il dégage une énergie folle, on se demande s'il n'est pas branché directement sur le secteur. Même au chant il assure plus qu'honorablement, dans les différents climats qu'il installe: Funk, Ska, Reggae...
Il intègre dans son spectacle une démonstration de "souffle continu" à la trompette: le maintien pendant au moins 3 minutes d'une série de notes, c'est tout simplement bluffant.
Pour le répertoire les morceaux sont pour beaucoup tirés des son dernier CD sortis en 2011 "For True", avec quelques tubes en puissance comme "Encore" ou "Craziest things"
Shake Your Booty, c'est un déluge de sons qui font bouger les popotins, et sa remue pas mal dans le public, et tout le monde reprend : Encore Replay, Encore Replay...
Bon le bucheron a fini par par faire exploser une partie de sa grosse caisse, sans conséquence sur le spectacle, et tout ça finira en fanfare, et ce n'est pas qu'une image.
Au troisième rappel tous les musiciens se mettront en fil pour un pot pourri de grand standards qui doivent tourner en boucle en Louisiane : "When The Saints Go Marching", "Every body, needs somebody": back to roots au final.
Troy “Trombone Shorty“ Andrews : trombone, trompette,chants / Michael Ballard : basse/ Peter Murano : guitare / Dan Oestereicher : saxophone baryton / Joey Peebles : batterie / Dwayne Williams : percussion / Tim Mc Father : saxophone ténor
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