dimanche 25 octobre 2009

Jazz&Polar selon Francois JazzBof


Quant à moi, je dirais que le jazz s'accouplant au polar a donné vie aux plus beaux films noirs : que serait le film de Louis Malle "Ascenseur pour l'échafaud" sans la plume de Noêl Calef et la trompette de Miles Davis ?

Ou celui d'Otto Preminger "Autopsie d'un meurtre" sans le roman de Robert Taver et la musique de Duke Ellington ? On pourrait d'ailleurs phosphorer sur des accouplements plus contemporains qui pourraient être magnifiques : de quel polar Marcus Miller pourrait-il écrire la musique ? Quel musicien entendriez-vous sur Robin Cook ?

Mais le polar aussi a renvoyé l'ascenseur (si j'ose dire) à la musique : c'est le Continental OP de Dashiell Hammett qui inspire une très belle chanson à Rory Gallagher ; c'est le tueur du roman "Citoyens clandestins" de D.O.A. qui commet les pires atrocités en écoutant des airs de rock sur son mp3.
Bref, on l'aura compris, voilà deux univers qui communiquent : même goût pour la nuit, même ambiances enfumées, mêmes voix cassées par le whisky, même défiance de l'ordre établi. Le musicien improvise comme le héros de polar, flic, privé ou malfrat.La mort fascine l'un et l'autre. Ils sont faits pour se comprendre.
François Jazzbôf

Une perle : Jan Garbarek "Dresden"

Qu'on se le dise ! Le dernier CD du Jan Garbarek Group "Dresden" est FABULEUX.
C'est le prof de musique de mon 2e collège qui me l'a fait découvrir et j'en
reste baba. Je m'empresse de chercher sur le net qui l'accompagne : le bassiste
est superbe, le pianiste d'une sensibilité remarquable et le batteur ( Manu Katché) très inventif. Quant au saxo, quel son !!! A vos chaînes stereo ...


François JazzBof

Le rock progressif n'est pas mort?: Elbow


ça fait plaisir d'entendre quelque chose de nouveau et de bonne qualité pour un genre devenu marginal.
Jeanmarock

Eric Legnini Trio: ça groove


ça groove un max, le batteur, Franck Agulhon, est fantastique,inventif
avec ce genre d'artiste le jazz est en liberté toutes les influences sont possibles: rock, hip hop...
JazzMarc

lundi 19 octobre 2009

Jazz&Polar selon JC Jazzbof




Je citerai volontiers Léo Malet qui m’a fait découvrir le polar français, avec notamment les Nestor Burma (portés à l’écran avec Guy Marchand au sax), l'ambiance prend souvent le pas sur l'histoire mais c'est tellement bien écrit. L’action se passe souvent dans les quartiers Jazzeux de Paris, comme « Dans la nuit de St Germain des prés »

J'ai bien aimé aussi les polars de Bill Moody (musicien pro et auteur), là ce n'est plus une bande son mais le Jazz est le thème principal, son héros récurrent Evan Horne tente d'élucider les mystères qui ont accompagnés les légendes du Jazz, à lire "sur les traces de Chet Baker" par exemple :
Intro :" Tu sais ce que j’ai fait, mec, quand j’ai appris la nouvelle ? Je suis resté assis là, les yeux fixés sur la télé, pendant quelques minutes, et j’ai su tout de suite que je n’irais pas travailler le lendemain. Pas question. Quinze secondes au journal de six heures et une vielle photo. Le jazzman américain Chet Baker est mort hier à Amsterdam dans des circonstances mystérieuses. Tu sais qu’il était défoncé, il a piqué du nez, il est tombé de la fenêtre de sa chambre d’hôtel. Chet était parti".
Et si on l’avait poussé ? S’en suit alors une belle enquête dans Amsterdam, on y côtoie le Jazz de l’intérieur, et on apprend beaucoup de choses :
Je propose Jazz & Pinard pour le prochain billet....
JC jAZZbOF

samedi 17 octobre 2009

Archive : version One shot not

Collapse / Collide : C'est la version que je préfère à celle du CD, dans une émission qui est toujours au top.


JeanMarock

Marcus Miller: le roi

J'ai retrouvé sur dailymotion la video de Marcus Miller lors de son passage à "One shot not" en février 2009: c'est le pied.

JazzMarc

mardi 13 octobre 2009

Jazz&Polar



Les ambiances enfumées,les mauvais garçons, les chanteuses de jazz plantureuses (style Roger Rabbit)le polar et le jazz sont fait pour s'entendre.
Voici quelques citations qui sonnent bien:
Julien Delli-Fiori:
"Incontestablement, un des liens les plus touchant entre le jazz et le polar est celui d'afficher une apparence nonchalance face aux contretemps, aux mauvais coups de la vie""
Noêl Balen:
"Le jazz et le polar, c'est la pipe de Simenon entre les seins de Joséphine Baker, un baiser humide de Miles Davis sur les lèvres noires de Juliette Gréco, une copulation vénéneuse entre Billie Holiday et Hercule Poirot. Sax,crime et volupté"
Patrick Raynal:
"Si le polar s'attache à raconter le monde, c'est bien le jazz et le blues (merde ndlr) qui constituent l'essentiel de la bande son"
J'ai trouvé ces citations dans le livre de Bob Garcia ( musicien de jazz et écrivain de polar )"Jazz et polar" qui donne par ailleurs une hypothèse de l'origine du mot jazz:
"En 1907...Buddy Bolden cornettiste est chef d'orchestre ... se produisait dans les bar de la Nouvelle Orléans ...en abandonnant les modèles musicaux poussiéreux de l'époque... Un journaliste local, après s'être aventuré dans les bas-fonds pour être le témoin du spectacle, rapporta que ce que jouait Bolden était du bavardage musical en utilisant le terme français jaser pour accentuer son dédain.Cela frappa les esprits, et bientôt tout le monde dans les bas-fonds sut ce que cela signifiait quand un orchestre "jassait" un air.

JazzMarc
"L'archétype du PolarJazz est la série des romans de Michael Connely avec son personnage récurent Harry Bosch, il cite régulièrement les morceaux qu'il écoute et qui collent à la situation, il peste de ne pas être un joueur de sax"

vendredi 9 octobre 2009

Playlist: Spleen d'automne

Découvrez la playlist Spleen d'autonme avec Melody Gardot

Voici ma sélection d'automne, des musiques mélancoliques que j'écoute énormément en ce moment : la saison, la météo, le hasard des sorties d'album,...
Cassandra Wilson, chanteuse de jazz, vient de sortir un album divin, "Closer to you", elle y rassemble des reprises "pop" dont elle avait parsemé ses albums jazz précédents, j'avais déjà présenté dans un précédent billet la reprise de Neil Young "harvest moon" superbe. L'album est tout bon, reprise de Sting, Cindy Lauper avec des arrangements fabuleux, et des enregistrements irréprochables."Love is blindness" est une reprise de U2, méconnaissable est largement meilleure que l'originale.
Melody Gardot, l'album " my one and only thrill" est dégoulinant de violon le genre de production jazz que je n'aime pas. Mais quand même il y a des compositions et une sensibilité qui ne laissent pas indifférent.
Archive extrait du dernier album "Controlling crowd" j'écoute beaucoup ce morceau "Collapse/collide" que je trouve superbe, pour ma part je n'aime pas les morceaux de l'album où intervient un rappeur ( mauvaise idée). Ils étaient passés à "One shot not" s'était très bon, ils passent en janvier au Transbo. Avis aux amateurs
JazzMarock